Ellesfont partie de l'imagination collective. Les sorciĂšres sont des personnages qui ont donnĂ© lieu Ă  de nombreux mythes et lĂ©gendes. Elles provoquent Ă  la fois chez nous de la peur et de la Mytheset lĂ©gendes sur les Loups-Garous, vampires, sorciĂšres et autres. Japon: Le nombre de calmars gĂ©ants capturĂ©s devient trĂšs inquiĂ©tant. CrĂ©atures LĂ©gendaires, Mythes et lĂ©gendes. En date du 24 fĂ©vrier 2014. Japon Les calmars gĂ©ants sont dĂ©sormais capturĂ©s en nombre toujours croissant le long des cĂŽtes du Japon, laissant prĂ©sager le pire aux pĂȘcheurs Mythes[ modifier | modifier le code] Les nymphes sont des divinitĂ©s fĂ©minines de la nature, caractĂ©risĂ©es par la beautĂ©. Elles peuplent selon leurs affinitĂ©s les forĂȘts, vallĂ©es, bocages, Mytheset lĂ©gendes cultes; Mythes et lĂ©gendes cultes Max Bird (Auteur) Nicolas Galkowski (Illustration) Paru le 3 novembre 2021 Bande dessinĂ©e (Poche) 5. 1 avis . Feuilleter Offres sur ce produit. 1 J'AI LU offert 1 J'AI LU offert Un J’ai lu OFFERT pour l’achat de 2 titres dans la sĂ©lection J'ai Lu. Le J’ai lu offert sera choisi par nos soins parmi les titres suivants : - La ï»żUnetentative de ressusciter les Contes avait bien Ă©tĂ© tentĂ©e mais le projet, menĂ© par M. Night Shyamalan, a finalement capotĂ©. 20 films d'horreur adaptĂ©s en sĂ©rie : Voir le Salutles gars ! Bienvenue Ă  cette vidĂ©o Mometrix sur les Mythes, Fables, LĂ©gendes et contes de fĂ©es. Beaucoup d’entre vous ont probablement grandi avec leurs parents qui vous lisaient des livres ou regardaient des films avec vous. Eh bien, il y a de fortes chances que la plupart de ce qu’ils vous ont lu Ă©tait un Mythe, une Fable, une 53q7gjo. -35% Le deal Ă  ne pas rater KRUPS Essential – Machine Ă  cafĂ© automatique avec broyeur Ă  ... 299 € 459 € Voir le deal La Marche du Loup PrĂ©sentation Les loups 2 participantsAuteurMessageYellowstoneAdminMessages 84Date d'inscription 14/03/2010Age 34Localisation NantesSujet Mythes et LĂ©gendes Jeu 18 Mar - 2347 La bĂȘte du GĂ©vaudanPour lire l'article wikipĂ©dia Cliquez iciLa BĂȘte du GĂ©vaudan par Jean-Marc MoriceauEn plein siĂšcle des lumiĂšres, l'une des rĂ©gions les plus reculĂ©es de France est plongĂ©e trois annĂ©es durant dans une psychose qui dĂ©chaĂźne les passions la " BĂȘte " du GĂ©vaudan s'attaque Ă  des dizaines de personnes, femmes, enfants le plus souvent, qu'elle tue, entraĂźne dans les bois, et est cet animal monstrueux, que traquent les chasseurs les plus habiles du royaume ? Les interprĂ©tations les plus diverses ont circulĂ©, jetant sur les Ă©vĂ©nements autant d'obscuritĂ© que de lumiĂšre. La relecture d'un historien s'imposait. SpĂ©cialiste reconnu du monde rural mais aussi des rapports entre l'homme et le loup, Jean-Marc Moriceau a relevĂ© le dĂ©fi. A travers son rĂ©cit, c'est tout un pays oubliĂ© qui reprend vie une sociĂ©tĂ© de rudes inĂ©galitĂ©s et de mĂ©fiance Ă  l'Ă©gard de l'Ă©tranger, une Ă©conomie de misĂšre, une population fragile Ă  l'activitĂ© incessante...et, l'une aprĂšs l'autre, au fil des archives, la figure de chacun des jeunes gens qui ont eu affaire, entre 1764 et 1765, Ă  la plus grande calamitĂ© de toute l'histoire de la province.***L'affaire de la BĂȘte du GĂ©vaudan a fait couler beaucoup de sang, et encore plus d'encre des dizaines d'ouvrages, des milliers d'articles, des romans, des documentaires et des films y ont Ă©tĂ© consacrĂ©s. Des dizaines d'historiens, des centaines de chercheurs, des journalistes, des biologistes, des zoologues, des criminologues, ont tentĂ© de percer le mystĂšre de la BĂȘte et des Ă©vĂ©nements qui bouleversĂšrent l'ancien diocĂšse du GĂ©vaudan d'avril 1764 Ă  juin 1767. Cette Ă©nigme a profondĂ©ment marquĂ© cette rĂ©gion Affaire criminelle ? MystĂšre zoologique ? Banales attaques de loups ? Les hypothĂšses sont nombreuses, les explications souvent farfelues. Reste la matĂ©rialitĂ© des faits, attestĂ©e par de nombreux documents administratifs, historiques, journalistiques, juridiques ; certains dĂ©couverts tardivement, ainsi le rapport d'autopsie de la bĂȘte tuĂ©e par Jean Chastel en juin 1767 le rapport Marin - du nom du notaire qui consigna ladite autopsie - ne fut retrouvĂ© qu'en 1958 dans les archives du MinistĂšre de l'Agriculture, section " destruction des animaux nuisibles ", ça ne s'invente pas ! L'abondance des documents rĂ©unis par Eric Mazel prouve encore - si besoin Ă©tait - combien ce fait divers a imprimĂ© sa trace dans la mĂ©moire collective du GĂ©vaudan statues, stĂšles, panneaux, ferronneries, musĂ©es, parcs animaliers et mĂȘme une aire d'autoroute! Ă  son effigie parsĂšment Ă  profusion la LozĂšre et le sud de la Haute-Loire, c'est-Ă -dire l'ancien diocĂšse du GĂ©vaudan on dit que l'ombre de la BĂȘte y rode toujours...***Le livre publier Ă  l'Ă©poque sur la BĂȘte est rééditer avec des infos et hypothĂšses actuelles. YellowstoneAdminMessages 84Date d'inscription 14/03/2010Age 34Localisation NantesSujet Re Mythes et LĂ©gendes Ven 19 Mar - 043 Grimoire des loups-garousAuteur Edouard Brasey Le premier ouvrage de rĂ©fĂ©rence sur les loups-garous, leurs mythes et reprĂ©sentations dans l’histoire, le folklore, la littĂ©rature et les les vampires, les loups-garous constituent l'un des mythes fantastiques les plus populaires. Le thĂšme de l'homme se changeant en loup, certains jours notamment les nuits de Pleine Lune, remonte Ă  lAntiquitĂ© et a traversĂ© toutes les Ă©poques. Il a inspirĂ© largement les Ă©crivains et cinĂ©astes, de Boris Vian Ă  Roger Vitrac, de Zulawski Ă  Richard Donner, en passant par Tim Burton ou encore Wes Craven
Dans la lignĂ©e du TraitĂ© de vampirologie, ce grimoire rĂ©vĂ©lera tout ce qu'il est indispensable de savoir au sujet des loups-garous et les moyens de s'en Brasey est l’auteur d’une cinquantaine de livres consacrĂ©s au monde de la fĂ©erie et du merveilleux. Il a publiĂ© notamment, au PrĂ© aux Clercs, La Petite EncyclopĂ©die du merveilleux, L'EncyclopĂ©die du lĂ©gendaire et les TraitĂ©s de Vampirologie et de Ă©dition par Yellowstone le Mer 31 Mar - 2310, Ă©ditĂ© 1 fois YellowstoneAdminMessages 84Date d'inscription 14/03/2010Age 34Localisation NantesSujet Re Mythes et LĂ©gendes Ven 19 Mar - 045 Forums de discussion- Mythologie Lycanthropique sur VampireDarkNews- CanidĂ©s sur Portail francophone de cryptozoologie YellowstoneAdminMessages 84Date d'inscription 14/03/2010Age 34Localisation NantesSujet Re Mythes et LĂ©gendes Ven 19 Mar - 055 Quelques lĂ©gendes Romulus et RemusD'aprĂ©s la mythologie Romaine, la Rome aurait Ă©tĂ© fondĂ©e par Romulus et RĂ©mus qu'une louve aurait allaitĂ©. Romulus et RĂ©mus auraient Ă©tĂ© abandonnĂ©s sur les rives du Tibre, au lieu d'y ĂȘtre noyĂ©s comme l'avait demandĂ© le Roi. Ils survĂ©curent grĂące Ă  une Louve qui les aurait allaitĂ© et nourri. C'est Ă  l'endroit oĂč ils furent abandonnĂ©s qu'ils auraient dĂ©cidĂ© de construire Rome en 753 avant J-C. D'aprĂ©s la lĂ©gende c'est Ă  cause de cet emplacement choisi, qu'une lutte fraticide s'en suivit et Romulus construisit seul la ville. Toujours d'aprĂ©s la lĂ©gende RĂ©mus serait Ă  l'origine de la crĂ©ation de la mythologie Egyptienne, les Pharaons considĂ©rĂ©s comme des Dieux vivants Ă©taient souvent reprĂ©sentĂ©s par un animal. Oupouaout Ouvreur des Chemins, Ă©tait supposĂ© ouvrir les chemins de l'Ă©ternitĂ© aux Ăąmes des dĂ©funts. Il est trĂšs difficile de le diffĂ©rencier du pharaon Anubis qui lui Ă©tait reprĂ©sentĂ© par un chacal. Oupouaout personnifiait le soltice d'hiver alors qu'Anubis celui de l' le Loup de la mythologie ScandinaveFenrir Ă©tait l'enfant de Loki et d'Angerboda, en fait il s'agissait qu'un monstrueux loup; qu'Ă©levĂšrent les Ases. Une prophĂ©tie annonçait que Fenrir allait dĂ©truire la Fenrir avançait dans l'Ăąge plus il devenait Ă©norme, et de plus en plus agressif envers les Dieux. Seul Tyr, le plus valeureux des guerriers Ase osait encore l'approcher. Pour leur tranquillitĂ© les Ases finirent par enchainer Fenrir, mais comme ce dernier refuser de se laisser faire; les guerriers lui proposĂšrent un jeu. Ce jeu consistait Ă  ce que Fenrir dĂ©montre sa force en brisant la chaine qui le Ases avaient pris la peine de prendre le lien le plus solide qu'ils appelaient Loeding, mais hĂ©las Fenrir en vint Ă  bout comme d'une vulgaire ficelle. Les Ases firent alors une seconde tentative avec un lien plus rĂ©sistant que le premier qu'ils appelaient Dromi, mais qui subit le mĂȘme sort que le tout dĂ©sespoir ils firent appel Ă  Skinir, le messager de Freyr; au pays de elfes noirs, pour leur demander une chaĂźne que personne ne serait capable de briser. Cette chaĂźne fut composĂ©e de six Ă©lĂ©ments quasiement introuvable comme le bruit d'un pas de chat, des tendons d'ours, du souffle des poissons, de la barbe de femme, des racines de montagne et pour finir de la salive d'oiseau. Le rĂ©sultat fut incroyable, le rĂ©sultat en Ă©tait que le lien ressemblait Ă  un fil de soie souple et fin; il fut nommĂ© Gleipnir. Les Dieux proposĂšrent une nouvelle fois Ă  Fenrir de jouer avec eux, mais ce dernier se mĂ©fia en voyant la chaĂźne si fine et d'apparence si peu solide. Il fit une demande surprenante celle qu'un Dieu introduise sa main dans sa gueule s'il parvenait Ă  se dĂ©livrer, Tyr accepta la demande de fut enchaĂźnĂ©, mais ne parvint jamais Ă  se dĂ©livrer. Les Dieux refusĂšrent de le libĂ©rer, alors Fenrir sectionna le bras de Tyr. Puis les Dieux attachĂšrent le restant de la chaĂźne Ă  un Ă©norme rocher, et comme Fenrir mordait tout ceux qui osaient s'approcher de lui, les Dieux lui plantĂšrent une Ă©pĂ©e dans la gueule. Depuis ce jour Fenrir ne cessa d'hurler et de baver, ce qui donna naissance au fleuve Van espoir. Les Dieux ne tuĂšrent pas Fenrir car ils ne voulaient pas que son sang salisse l'Asgard. Un jour Fenrir parvint Ă  se libĂ©rer, il avala le Soleil, et livra un dernier combat contre Odin qu'il tuera. Vidar vengera la mort d'Odin en tuant Fenrir d'un coup de botte magique fabriquĂ©e depuis la crĂ©ation de la ancien proverbe Asiatique disait "Lorsque tu arriveras dans l'Autre Monde, prend un loup pour Ami, car lui seul connait l'ordre de la ForĂȘt".Dans la mythologie asiatique tous les rois Mongols Ă©taient considĂ©rĂ©s comme les fils des loups. Il en fut de mĂȘme pour le grand Gensis Khan que de nombreuses lĂ©gendes vanta. Fondateur du vaste empire qui s'Ă©tendait du Proche-Orient Ă  la Chine au XIII° siĂšcle. Une des lĂ©gendes dit qu'il Ă©tait le fils du mythique Loup Bleu, Börte-a-Tchino, symbole du Ciel et pĂšre de tout le peuple Mongol. Sa mĂšre Ă©tait la biche Ko'ai Maral, qui symbolisait la puretĂ© et la beautĂ©; et qui reprĂ©sentait aussi la fĂ©minitĂ© et la Terre amĂ©rindiennesLes AmĂ©rindiens ont toujours respectĂ© le loup comme un animal sacrĂ©. Dans beaucoup de tribus comme chez les Iroquois, Sioux qu'ils soient Lakota, Nakota ou Dakota, le loup Ă©tait vĂ©nĂ©rĂ© comme un Dieu. Le Dieu-Loup comme ils le nommaient Ă©taient censĂ© emmener l'Ăąme des guerriers morts au combat, dans les plaines du Grand-Esprit. On retrouvait souvent le loup gravĂ© sur des Totems, et lorsque l'homme blanc voulu exterminait les indiens, ils tuĂšrent beaucoup d'animaux, que les AmĂ©rindiens vĂ©nĂ©rĂ©s comme les bisons, pygargues Ă  tĂȘte blanche et bien Ă©videment les loups. Sachant que les cĂŽlons craignaient le loup et le maudissait pire que la peste.Source Cliquez ici Le Klan du LoupMessages 52Date d'inscription 02/04/2010Localisation Sainte FĂ©rĂ©ole ; FranceSujet Re Mythes et LĂ©gendes Sam 3 Avr - 2104 Yellowstone a Ă©crit La BĂȘte du GĂ©vaudan par Jean-Marc Moriceau Jean-Marc Moriceau, qui se prĂ©tend "seul et unique spĂ©cialiste du loup", est Ă  fuir comme la peste !Quant Ă  son livre sur la "BĂȘte", il vous servira Ă  caler un pied de commode bancale...De mĂ©moire, Le Roman du loup de Claude-Marie Vadrot aborde le sujet avec plus de sĂ©rieux et moins de la dĂ©charge de Yellowstone, JM Moriceau sait tromper son monde... YellowstoneAdminMessages 84Date d'inscription 14/03/2010Age 34Localisation NantesSujet Re Mythes et LĂ©gendes Mer 7 Avr - 1936 Merci pour la prĂ©cision. Et puis Ă  partir du moment ou un auteur dĂ©cide de s'attaquer Ă  une lĂ©gende comme celle du GĂ©vaudan qui n'a jamais vraiment Ă©tĂ© rĂ©solu "tout est permis" avec ou sans les preuves n'ai pas lu ce livre mais, s'agissant d'une sorte de roman, on peut se poster des questions sur les conclusions mĂȘme d'une recherche des faits historiques on a peut-ĂȘtre les notes des disparus/morts et des tĂ©moignages, il manque les preuves... On en revient toujours au mĂȘme problĂšme, quelque soit l'auteur et ses recherches qui sont les mĂȘmes pour tous, les registres sont tous les mĂȘmes. Le Klan du LoupMessages 52Date d'inscription 02/04/2010Localisation Sainte FĂ©rĂ©ole ; FranceSujet Re Mythes et LĂ©gendes Ven 9 Avr - 1747 Yellowstone a Ă©crit Je n'ai pas lu ce livre mais, s'agissant d'une sorte de roman, on peut se poster des questions sur les conclusions mĂȘme d'une recherche des faits historiques Le nom de "Roman" est trompeur dans le livre de Vadrot. Il s'agit, en fait, de l'histoire du Loup racontĂ©e par un loup ; le livre mĂ©rite d'ĂȘtre lu...Salutations Le Klan du Loup Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Mythes et LĂ©gendes Mythes et LĂ©gendes Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLa Marche du Loup PrĂ©sentation Les loupsSauter vers La FĂ©e Morgane est une figure mythique encore trĂšs prĂ©sente dans l’imaginaire populaire. Mais elle demeure le personnage le plus controversĂ© des lĂ©gendes arthuriennes d’oĂč on la connaĂźt. Femme puissante et secrĂšte, bienveillante ou mauvaise – qui est la Fata Morgana ? Les mythes qui nous fascinent le plus sont souvent les plus obscurs. Cent fois maudite, souvent rĂ©habilitĂ©e, et parfois vĂ©nĂ©rĂ©e, celle qu’on appelle le plus communĂ©ment en français la FĂ©e Morgane est de ceux-lĂ  – car cette femme insaisissable est bien un mythe Ă  elle toute seule. C’est pourquoi, aprĂšs un premier passage chez les sirĂšnes, j’aimerais revenir avec vous sur les mille facettes de celle qu’on appelle Morgane, Morigena, Morgen, Morgan le Fay ou encore Fata Morgana. Le plus impressionnant avec elle, c’est que dĂšs qu’on se penche un peu sur son histoire ou les Ă©crits qui la mentionnent, on commence par penser qu’on sait tout ce qu’il y a Ă  savoir sur elle. Mais dĂ©jĂ  que le cycle arthurien, tous ces rĂ©cits qui forment la MatiĂšre de Bretagne », n’est pas toujours trĂšs constant, on rĂ©alise assez vite que pas grand-chose ne concorde d’une pĂ©riode Ă  une autre dĂšs lors qu’on parle de Morgane. Son nom, pour commencer. Et si on ajoute aux vieux Ă©crits dĂ©jĂ  pas bien raccords l’utilisation du personnage dans la culture populaire films, sĂ©ries TV, livres
, il est plus que normal de s’embrouiller un peu. Vous la connaissez peut-ĂȘtre comme la demi-soeur du roi Arthur, femme mauvaise et un peu sorciĂšre qui ne rĂȘve que de le tuer ou de prendre son trĂŽne ou les deux. Ou bien comme la prĂȘtresse guĂ©risseuse qui emmĂšne Arthur sur l’üle d’Avalon Ă  sa mort. Ou encore en tant qu’enchanteresse presque irrĂ©elle qui sĂ©duit les preux chevaliers ? Attendez
 n’est-elle pas la Dame du Lac qui donne Excalibur au roi ? Un peu de tout ça Ă  la fois, et en mĂȘme temps, pas vraiment. Chaque personnage des lĂ©gendes arthuriennes est un peu mystĂ©rieux, mais la fascination que Morgane semble avoir exercĂ© sur bien des artistes a probablement contribuĂ© Ă  la transformer, Ă  polir ses facettes, ou au contraire les acĂ©rer au fil des siĂšcles. Or, ce qu’il y a d’épatant avec les mythes, c’est que des thĂšmes, des dĂ©tails en communs subsistent toujours d’une version Ă  une autre. Allez, venez, on part vous et moi sur les traces de la fĂ©e Morgane. DĂ©jĂ , c’est vraiment une fĂ©e ou bien ? Morgen, demi-soeur du roi Arthur Je pense pouvoir affirmer que l’oeuvre ayant le plus influencĂ© notre perception de Morgane aujourd’hui est l’ensemble des Romans de chevalerie de ChrĂ©tiens de Troyes. Il est loin d’ĂȘtre le premier Ă  en parler, puisque les rĂ©cits de la MatiĂšre de Bretagne Ă©taient dĂ©jĂ  recueillis par des moines longtemps avant qu’il n’arrive, mais son travail d’étoffement des lĂ©gendes demeure le plus connu et surtout le plus lu de nos jours. Dans sa version du cycle arthurien, Morgane ou Morgen est un personnage crucial, ne serait-ce que parce qu’elle est la soeur du roi Arthur. Fait Ă©tonnant, puisqu’il pourrait bien avoir Ă©tĂ© le premier Ă  la prĂ©senter ainsi ! D’autant que ce lien familial semble anecdotique, quand on regarde sa place et ses divers rĂŽles d’une histoire Ă  une autre. Elle apparaĂźt souvent, quoi que de maniĂšre subtile, comme une femme douĂ©e de magie qui donne mĂȘme le sentiment qu’elle fait partie des crĂ©atures surnaturelles de passage dans le monde rĂ©el des chevaliers. Morgana, jouĂ© par Katie McGrath dans la sĂ©rie Merlin, se rapproche de cette tradition Une guĂ©risseuse douĂ©e, elle a dĂ©jĂ  apportĂ© son aide Ă  ces derniers par des potions magiques ou des conseils impliquant un grand savoir et savoir-faire. De plus, elle rĂšgne sur une Ăźle mystĂ©rieuse, Avalon, ou est maĂźtresse du domaine appelĂ© le Val pĂ©rilleux » ou Val sans retour ». Alors, quel type de femme est-elle, qui agit comme guĂ©risseuse mais s’isole pourtant du monde ? Elle est si souvent reprĂ©sentĂ©e comme une farouche adversaire du roi Arthur, son frĂšre, mettant des bĂątons dans les roues des preux chevaliers pendant leurs quĂȘtes hĂ©roĂŻques, qu’elle fait plus office de mĂ©chante de l’histoire
 Et surtout, qu’il est difficile de savoir oĂč elle veut en venir. Un coup, elle vient en aide au Royaume, et la fois d’aprĂšs poser un orteil sur son domaine vous sera fatal ! MalgrĂ© tout, ce n’est pas tant la version de ChrĂ©tien de Troyes, qui somme toute conserve une certaine bienveillance Ă  son personnage, que les rĂ©cits qui s’en sont inspirĂ©s par la suite. Le Cycle de la Vulgate, par exemple, vient complĂ©ter les aspects troubles de la vie de Morgane
 d’une façon qui la rend mauvaise et manipulatrice de gĂ©nie, cela dit. Elle est ainsi la demi-soeur d’Arthur, nĂ©e de la mĂȘme mĂšre, Igerne/Ygraine, et de peut-ĂȘtre, on sait pas trop Gorlois, qui commence sa vie Ă  s’instruire dans un couvent, de la lecture et de l’écriture Ă  l’astrologie et la mĂ©decine. L’image de mĂ©chante et puissante sorciĂšre s’installe dĂ©finitivement au 15e siĂšcle, grĂące Ă  Thomas Malory et son Le Morte d’Arthur qui rajoute une couche de romance Ă  l’histoire. Ses intĂ©rĂȘts se portent soudain sur la nĂ©cromancie pendant son temps au couvent, ce qui ne fait pas bizarre du tout, dans un couvent, on est d’accord. Sa vie n’est alors que complots et trahisons de toutes sortes, et tout en demeurant une femme intelligente et instruite, son cĂŽtĂ© femme fatale, magique et sĂ©ductrice s’accentue. IncarnĂ©e par Eva Green dans Camelot, elle n’est pas Ă  prendre avec des pincettes. MĂȘlĂ©e au monde et Ă  la cour, elle devient plus mondaine elle complote et manipule les gens, plutĂŽt que d’attendre sa victime depuis son domaine surnaturel. Elle conserve son aura de crĂ©ature de l’Autre Monde, mais de façon plus subtile
 jusqu’à la mort d’Arthur, oĂč elle est soudain la magicienne un peu prĂȘtresse qui se tient Ă  ses cĂŽtĂ©s dans ses derniers instants pour l’emmener Ă  Avalon. C’est trĂšs probablement cet Ă©lĂ©ment rĂ©current de son mythe qui vient perturber un peu la perception qu’on a de Morgane. Si souvent subversive, opposĂ©e Ă  Arthur Ă  bien des Ă©gards, elle est Ă  la fin toujours celle qui prend soin de lui alors qu’il se meurt, que la lĂ©gende du roi Arthur s’éteint et se retire de ce monde. On a essayĂ© d’expliquer cette tache sur le tableau en prĂȘtant ce rĂŽle Ă  la Dame du Lac, personnage tout aussi trouble qui n’apparaĂźt pas dans tous les rĂ©cits – et qui dans certains n’est qu’une autre appellation pour Morgane. Fata Morgana fĂ©e, prĂȘtresse, guĂ©risseuse, femme fatale
 ? Cela dit, il semblerait que cet Ă©pisode n’ait pas lieu dans les lĂ©gendes galloises et celtes plus anciennes dont on a retrouvĂ© la trace. Le rĂ©cit le plus ancien et le plus proche de ces morceaux de lĂ©gendes paĂŻennes, et antĂ©rieur Ă  ChrĂ©tiens de Troyes, est la Vita Merlini de Geoffroy de Monmouth. Il se pourrait bien que celui-ci soit le premier Ă  mentionner le dĂ©part d’un Arthur blessĂ© pour Avalon, accompagnĂ© de Morgane. Mais lĂ  encore, rien n’est moins sĂ»r
 Par Fraser Sa version du personnage, cependant, se rapproche clairement de la tradition paĂŻenne, puisque Morgane devient grande prĂȘtresse d’Avalon l’Insula Pomorum, pour ne pas dire la reine, parmi les neufs enchanteresses de l’üle. Puissante magicienne, elle est Morgan le Fay », Fay » marquant son appartenance Ă  l’Autre Monde. Non contente d’ĂȘtre d’une beautĂ© surnaturelle, elle serait capable de changer de forme, de voler, et a toujours des connaissances aussi extraordinaires dans l’art des plantes et de la mĂ©decine. À partir de lĂ , on commence Ă  soupçonner des origines beaucoup plus profondes. Avalon, par exemple appelĂ©e l’Insula Pomorum par Geoffroy de Monmouth, l’endroit n’est pas sans rappeler l’üle paradisiaque des HespĂ©rides de la mythologie grĂ©co-latine, oĂč se tient une pommeraie entretenue par des nymphes et dont les fruits dĂ©livrent l’immortalitĂ©. À vrai dire, la localisation d’Avalon n’est jamais claire, mĂȘme s’il est assez sous-entendu que le lieu est reliĂ© Ă  – ou fait partie de – l’Autre Monde. Une sorte de lien entre celui-ci et le monde des hommes ? Elle est dĂ©crite, Ă  la maniĂšre de l’üle des HespĂ©rides, comme la Terre de l’éternelle jeunesse, une sorte de paradis oĂč se rendent les hommes aprĂšs leur passage dans le monde. Ce qui justifierait le rĂŽle de passeur de Morgane pour Arthur, qui est aprĂšs tout un roi lĂ©gendaire et se doit d’ĂȘtre escorté  Reine ou PrĂȘtresse qui multiplie ses aller-retours entre ce lieu lĂ©gendaire et le monde des mortels, Morgane devient une mĂ©diatrice entre les deux mondes. Par Margetson Fait troublant, qui nous ramĂšne encore Ă  mon babillage concernant la symbolique de l’eau dans l’épisode prĂ©cĂ©dent, non contente d’ĂȘtre maĂźtresse d’un domaine entourĂ© d’eau l’üle et de traverser rĂ©guliĂšrement cette Ă©tendue pour rejoindre les humains fonction mantique, l’étymologie de son nom ramĂšne aussi aux sirĂšnes Morgen, ou Morigena, ou Muirgen
 Quelle que soit la langue, vieux gallois, breton, gaĂ©lique tombent assez d’accord pour traduire nĂ©e de la mer ». Certains linguistes se mouillent aha jusqu’à dire que le terme pourrait dĂ©signer une sirĂšne. Sans aller aussi loin, son nom rappellerait directement les morgens, les fĂ©es ou esprits des eaux dans le vieux folklore gallois. Dans les lĂ©gendes bretonnes plus rĂ©centes, on les appelle les mari-morgans », ou juste les morganes », et elles ont Ă©galement ce comportement ambigu, jouant d’un cĂŽtĂ© Ă  Ă©garer les marins et de l’autre Ă  partager leur savoir et leurs richesses. Ces mises en relation attestent au moins d’une chose l’appartenance incontestable de Morgane au surnaturel, la magie Ă©tant contenue jusque dans son nom
 
 Ou dĂ©esse ? On peut discuter encore longtemps de son nom. On peut mĂȘme aller trĂšs loin
 en faisant un lien avec la Morrigan. Non, rassurez-vous, je ne suis pas allĂ©e pĂȘcher ce terme au fond d’un grimoire mystique rien que pour vous en rajouter une couche en fouillant un peu sur le personnage de Morgane, il est facile de trouver plusieurs ouvrages et essais qui l’assimilent Ă  la dĂ©esse Morrigan, la Triple DĂ©esse ou TrinitĂ©, ou DĂ©esse MĂšre de la tradition celtique. Oui, je sais, rien que ça. Évidemment, bien peu d’écrits nous sont parvenus de l’époque oĂč ladite tradition asseyait largement sa suprĂ©matie. C’est pourquoi on a tendance Ă  plutĂŽt faire le lien avec la dĂ©esse de la guerre Morrigan Morrigu issue de la tradition irlandaise plus rĂ©cente, et dont le caractĂšre ambivalent correspond plutĂŽt bien Ă  notre modeste fĂ©e Morgane. Cette derniĂšre choisit tantĂŽt de guĂ©rir, tantĂŽt d’anĂ©antir ? La dĂ©esse Morrigan guĂ©rit comme elle tue. Il n’y a, encore une fois, que trop peu de preuves Ă©crites pour pouvoir Ă©tayer cette thĂ©orie, mais il est toujours intĂ©ressant de se pencher sur les surprenantes similaritĂ©s, qui suggĂšrent que le personnage de Morgane a au moins Ă©tĂ© inspirĂ© de la divinitĂ© celtique – ou de ce qu’elle inspire et reprĂ©sente. Morrigan inspire Ă  la fois la crainte et la dĂ©votion ; dĂ©esse de la guerre et/ou de la mort qu’on pourrait assimiler Ă  la Valkyrie, elle donne sa prĂ©fĂ©rence dĂ©terminante Ă  l’un ou l’autre camp sur le champ de bataille de maniĂšre tout Ă  fait imprĂ©visible – et lorsqu’elle frappe, rien ne peut lui rĂ©sister. Un peu comme Morgane, personnage si conflictuel, un coup du cĂŽtĂ© des chevaliers, un coup leur pire ennemie. La dĂ©esse peut Ă©galement changer de forme, comme celle un peu sinistre du corbeau allant picorer les cadavres des perdants, et si elle est dĂ©crite comme une fĂ©roce guerriĂšre, elle est aussi un fort symbole de la sensualitĂ© fĂ©minine. Peut-on pour autant dire de la thĂ©orie selon laquelle la fĂ©e Morgane est liĂ©e Ă  une figure celtique aussi puissante qu’elle est crĂ©dible ? Elle est en tout cas sĂ©duisante. Car il nous reste assez peu d’élĂ©ments, au final, de cette ou ces figures de dĂ©esses mĂšres qui auraient prĂ©valu pendant longtemps avant d’ĂȘtre dĂ©passĂ©e-s par l’avancĂ©e du Christianisme, et ce qui nous en reste se prĂ©sente principalement sous une forme symbolique. On notera d’ailleurs que le rĂ©cit du 14e siĂšcle Sire Gauvain et le chevalier vert la mentionne entre autres de cet Ă©nigmatique terme en vieil anglais goddes ». L’écho d’une femme multiple par-delĂ  les siĂšcles Le cycle arthurien, et ainsi Morgane, ont inspirĂ© nombre d’écrivains. Parmi ceux-lĂ , on retiendra par exemple Marion Zimmer Bradley et son mĂ©morable Cycle d’Avalon, qui reprend la MatiĂšre de Bretagne pour une fois du point de vue des femmes qui la composent. Pourquoi elle en particulier ? DĂ©jĂ , parce que ses livres sont des petites merveilles. Ensuite et surtout, parce qu’il reprend notre point prĂ©cĂ©dent, puisque Bradley rĂ©sout dĂ©finitivement le problĂšme Morrigan/Morgane en faisant de cette derniĂšre la Grande PrĂȘtresse vĂ©nĂ©rant la premiĂšre la Grande DĂ©esse vive les majuscules. C’est une idĂ©e, aussi. Couverture de The mists of Avalon, Marion Zimmer Bradley Mais c’est d’autant plus intĂ©ressant que tout le travail qu’elle a mis dans ses romans justifie avec pertinence ce remaniement du personnage. La sĂ©rie se dĂ©roule dans un dĂ©cor prĂ©-mĂ©diĂ©val, en des temps non prĂ©cisĂ©s, mais alors que l’ancienne religion paĂŻenne et la montĂ©e de Christianisme s’affrontent ; au milieu de tout cela en trĂšs gros, le roi Arthur est celui qui tente de concilier les deux, la reine GueniĂšvre symbolise la conversion au Christianisme, et Morgane Morgaine est la disciple de la grande prĂȘtresse Viviane, dĂ©butant une longue initiation pour devenir la derniĂšre prĂȘtresse d’Avalon, ainsi que le dernier rempart de l’ancienne religion qui vĂ©nĂšre la DĂ©esse MĂšre. Je vous laisse lire le tout pour dĂ©couvrir la conclusion de cet affrontement Ă©pique. Pour l’heure, nous nous concentrons sur Morgane, et comment, en tant que mĂ©diatrice entre deux mondes, elle ressemble effectivement Ă  un dernier rempart – le dernier lien avec les anciennes croyances. Mais qui est Morgane ? Comment expliquer sa prĂ©sence subversive dans ces lĂ©gendes arthuriennes fondatrices que l’on raconte encore Ă  nos enfants sans en saisir toute la portĂ©e – comme tout mythe ? Tour Ă  tour sorciĂšre, bonne fĂ©e, guĂ©risseuse, divinitĂ©, femme fatale ou malĂ©fique mais toujours savante et aurĂ©olĂ©e d’un pouvoir surnaturel, ses mille visages ressemblent aux innombrables interprĂ©tations du pouvoir fĂ©minin tel qu’il aurait Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ© dans les plus vieilles traditions paĂŻennes. Bonne ? Mauvaise ? Il est peut-ĂȘtre inutile d’essayer de la rĂ©duire Ă  cette vision moralisatrice et manichĂ©enne, quand l’accepter dans son ensemble en fait un symbole bien plus fort – l’écho lointain et fragile d’une autre perception de la femme Ă  travers les Ăąges. Pour aller plus loin The Camelot Project, Morgan le Fay Morgan le Fay Arthurian Legend Dictionnaire de mythologie celte, Jean-Paul Persigout Dictionnaire de la mythologie et de la religion celtique, Philippe JouĂ«t Mythology of all races 3, MacCulloch et Machal La Bible de la mythologie, Sarah Bartlett CRMH – Laurence Harf-Lancner, Le Monde des fĂ©es dans l’Occident mĂ©diĂ©val Les fĂ©es au Moyen Âge Morgane et MĂ©lusine, Laurence Harf-Lancner Mythes et lĂ©gendes sur les extensions de cils De temps en temps, on reçoit des messages pleins de questions et doutes sur les extensions de cils et nous allons clarifier ici les principaux doutes plus rĂ©currents. Índice1 RĂ©actions allergiques aux extensions de cils2 Est-il nĂ©cessaire faire des pauses?3 Mauvaises habitudes pour nos cils4 L’application correcte des extensions de cils5 Si vous conseillez votre cliente Ă  faire une pause, c’est parce que
6 Infections oculaires causĂ©es par les extensions de cils RĂ©actions allergiques aux extensions de cils Il rĂ©sulte qu’un pourcentage minimal de clientes soient allergiques aux extensions de cils. En rĂ©alitĂ©, elles sont allergiques Ă  la colle, pas aux extensions elles-mĂȘmes. Il peut se produire un gonflement minime et des piqures, lors de la pose ou quelques heures aprĂšs la prestation. Il faut tenir en compte que la sensibilitĂ©, la piqure et l’irritation peuvent se produire Ă  cause de plusieurs facteurs et dans des diffĂ©rentes situations. Par exemple, lors des prestations de manucure dĂ» au vernis, lors des traitements faciaux dĂ» Ă  quelque crĂšme, lors des traitements capillaires dĂ» Ă  quelque teinture ou shampooing etc. Donc il est important clarifier qu’il y a beaucoup de substances naturelles et beaucoup d’autres chimiques auxquelles nous pourrions ĂȘtre allergiques. Une rĂ©action allergique apparait quand notre corps dĂ©tecte un corps ou substance bizarre et l’identifie comme dangereux. Le plus important c’est que la colle ne doit jamais toucher la peau. C’est trĂšs rare que les vapeurs de la colle causent une rĂ©action allergique, mais par contre, une rĂ©action pourrait ĂȘtre causĂ©e par d’autres substances en contact Ă  la peau, comme par exemple les patchs, le primer ou la bande adhĂ©sive. Cela se passe parce que la peau au-dessous de nos yeux est la plus fine de tout notre corps. Est-il nĂ©cessaire faire des pauses? C’est une des questions les plus frĂ©quentes du secteur. Les gens pensent qu’aprĂšs 3 prestations de remplissement d’extensions de cils, il faut faire une pause et appliquer quelque type de sĂ©rum pour rĂ©nover les cils. Mais, pourquoi ? Une application incorrecte d’extensions de cils pourrait causer la chute prĂ©mature des cils naturels mais par contre, une application correcte ne risque pas du tout d’abimer les cils naturels. Mauvaises habitudes pour nos cils Utiliser une recourbe-cils tous les jours en pressant et relĂąchant constamment les cils avec la recourbe-cils, plusieurs fois on retire quelque cil qui n’était pas en phase de chute tĂ©logĂšne donc une certaine calvitie peut en ĂȘtre gĂ©nĂ©rĂ©e. Trop de couches de mascara nous pensons qu’en appliquant de nombreuses couches de mascara, nos cils auront l’air plus longs et plus Ă©pais, mais Ă  long terme ils auront l’effet inverse. Les couches de mascara peuvent empĂȘcher la croissance des nouveaux cils en la bonne direction. Ne pas se dĂ©maquiller le dĂ©maquillage est trĂšs important. A la fin de la journĂ©e, il faut retirer tous les rĂ©sidus de maquillage de nos cils. Cela nous aidera beaucoup, parce que de cette façon, le follicule du cil sera propre et en bonne santĂ© t beaucoup plus longtemps. Laisser le mascara sur les cils pendant toute la nuit, sans le dĂ©maquiller, cela peut affecter le cycle de vie des cils. L’application correcte des extensions de cils Les extensions de cils doivent avoir une unique union avec les cils naturels dans ce blog vous pouvez consulter les conseils pour une adhĂ©rence parfaite entre les cils naturels et les extensions de cils afin que son cycle soit normal et sain. La vie du cil naturel, passant par trois phases anagĂšne, catagĂšne et tĂ©logĂšne est entre 60 et 75 jours. Cette information va nous servir pour comprendre Ă  nous et Ă  nos clientes que les cils se rĂ©novent. C’est normal perdre 1 Ă  3 cils chaque jour, mais peut-ĂȘtre il y aura jours oĂč nous ne perdrions aucun, et d’autre oĂč nous perdrions 4. Cela se passe avec ou sans extensions de cils. Il est important toujours poser une longueur et une Ă©paisseur adĂ©quate pour le cil naturel, pour que l’extension ne tire pas le cil naturel. Si vous conseillez votre cliente Ă  faire une pause, c’est parce que
 Vous lui avez posĂ© des extensions trop Ă©paisses ou trop longues pour ses cils, et elles affectent le cycle de croissance des cils naturels. Cela peut produire alopĂ©cie ou affecter le follicule pileux. Vous avez sĂ©parĂ© mal les cils naturels et en posant l’extension, vous l’avez collĂ©e sur plus d’un cil. Comme les cils unis d’une seule extension auront un Ăąge diffĂ©rent, un va chuter avant. De cette façon, le cil qui reste supporte le poids de l’extension et en plus du cil mort. Cela va causer une chute prĂ©mature du cil naturel. Vous avez rĂ©alisĂ© un volume avec des Ă©ventails trop grands et lourds pour les cils de la cliente, donc ce n’est pas un poids convenable pour ses cils et ils vont chuter plus tĂŽt que prĂ©vu. Chez Seena Owell nous disposons d’une variĂ©tĂ© de longitudes, de courbures et d’épaisseurs pour que vous puissiez rĂ©aliser une prestation sur mesure pour chaque cliente, et surtout une prestation saine. Infections oculaires causĂ©es par les extensions de cils C’est trĂšs commun voir en internet des photos sur des infections oculaires produites lors de la portĂ©e des extensions de cils, mais attention, tout d’abord il faut avoir toute l’information nĂ©cessaire. Il faut expliquer Ă  la cliente que l’eau n’est pas l’ennemi des extensions. Il faut les laver et les brosser tous les jours pour les maintenir propres. Cela ne va pas causer la chute des extensions, sinon cela fera qu’elles tiennent plus longtemps. Sur le marchĂ© on peut trouver plusieurs nettoyants de cils, mais les plus populaires de nos jours, ce sont les mousses nettoyantes. Il est nĂ©cessaire retirer toutes les substances huileuses de notre peau, soit-il maquillage, mascara, ou inclus la graisse de notre peau, pour garder la union entre les extensions et les cils naturels en Ă©tat impeccable. Donc il est trĂšs important responsabiliser les clientes Ă  propos de l’entretien des extensions et leur expliquer comment elles peuvent soigner leurs cils en seulement 5 minutes pour garder un regard spectaculaire. Si vous le considĂ©rez utile, animez-vous Ă  le partager ou commenter ! La grande culture de la GrĂšce n'est pas seulement le berceau de magnifiques histoires mythologiques qui ont rĂ©veillĂ© la fantaisie humaine, mais c'est aussi le berceau de penseurs importants dont les idĂ©es ont Ă©tĂ© Ă  la base des dĂ©couvertes ou des disciplines les plus importantes au monde. C'est une culture riche en littĂ©rature, anecdotes historiques, empires, chutes et soulĂšvements. C'est peut-ĂȘtre pour cette raison qu'il est restĂ© si constant dans l'histoire. Il y a aussi un mysticisme qui entoure toute la civilisation grecque depuis sa crĂ©ation et qui, Ă  ce jour, continue de nous intriguer. tout en aidant Ă  ĂȘtre une source d'inspiration pour de nouvelles crĂ©ations artistiques et en laissant quelques leçons prĂ©cieuses qui dureront longtemps dans le futur. la mĂ©tĂ©o. Connaissez-vous des mythes ou des histoires grecs intĂ©ressants ? Qu'il en soit ainsi ou non, Nous vous invitons Ă  poursuivre la lecture de cet article et Ă  dĂ©couvrir les mythes les plus connus de la culture grecque et le sens qui leur est donnĂ©. Cela peut vous intĂ©resser "Les 15 meilleures lĂ©gendes courtes et leur explication" Quelques faits intĂ©ressants sur les mythes grecs La mythologie grecque est aussi charmante que ses terres ou ses habitants et c'est pourquoi vous devez connaĂźtre quelques curiositĂ©s pour connaĂźtre ses origines. 1. Origine par chanson Avant, la mythologie Ă©tait connue parce qu'elle se transmettait oralement, par le chant et les discours des bardes ou aedas, qui Ă©taient des artistes officiels. du chant rĂ©citĂ© par les lĂ©gendes ou poĂšmes Ă©piques des dieux et personnages mythologiques, accompagnĂ© de la mĂ©lodie d'un instrument Ă  cordes typique tel que le cithare. 2. Textes survivants Une fois que les premiers signes d'Ă©criture ont commencĂ© Ă  ĂȘtre aperçus dans la civilisation, ces mythes et lĂ©gendes ont Ă©tĂ© documentĂ©s pour les prĂ©server dans l'histoire. Ceux dĂ©jĂ  connus sont ceux qui ont rĂ©ussi Ă  survivre aux changements du temps et oĂč il est possible d'apprĂ©cier la vision du Grecs sur le monde, leur commerce, leur artisanat, leur architecture, les pratiques de leur religion et leur maniĂšre d'Ă©tablir leur culture. 3. Histoires au théùtre Pour les Grecs, les histoires transmises Ă  travers la dramaturgie et le jeu Ă©taient trĂšs importantes, c'est devenu une autre façon de raconter l'histoire. Il Ă©tait trĂšs courant que les gens se rassemblent sur les places pour profiter d'une piĂšce Ă©pique, qui penchait souvent vers la tragĂ©die. Comme les dĂ©faites ou les tours malheureux des personnages hĂ©roĂŻques. 4. DĂ©but de la littĂ©rature Comme dĂ©jĂ  mentionnĂ©, les mythes servent Ă©galement d'inspiration pour crĂ©er de nouvelles Ɠuvres et c'Ă©tait exactement le cas lorsque la littĂ©rature grecque a commencĂ©. OĂč il Ă©tait possible d'apprĂ©cier des Ɠuvres de poĂ©sie Ă©pique, telles que les cĂ©lĂšbres histoires de l'OdyssĂ©e et de l'Iliade d'HomĂšre. Les mythes les plus connus de la GrĂšce antique et leur signification Ensuite On vous explique quels sont les 24 mythes grecs les plus connus, et nous les rĂ©sumons. 1. la boite de Pandore C'est peut-ĂȘtre l'un des mythes grecs les plus connus de l'histoire du monde, qui nous laisse le prĂ©cieux la leçon que tomber dans la tentation peut avoir des consĂ©quences et que l'espoir est la derniĂšre chose manque. Pandora fut la premiĂšre femme créée par Zeus, qui demanda Ă  HĂ©phaĂŻstos, son maĂźtre de la forge et de la sculpture, de faire une femme aussi belle, douĂ©e et capable que les immortelles, afin qu'aucun homme ne puisse rĂ©sister Ă  elle. Cependant, il a Ă©galement exigĂ© qu'il porte certaines caractĂ©ristiques nĂ©gatives telles que la sĂ©duction, la curiositĂ©, le mensonge et le goĂ»t des vices. Pandora a Ă©tĂ© créée dans le but de se venger de Zeus, de l'impudence de PromĂ©thĂ©e en volant son feu et en le donnant aux humains. il emmena donc Pandore Ă  son frĂšre EpimĂ©thĂ©e, avec qui il se maria et reçut un vase en cadeau de mariage. Mais en aucun cas il ne devait ĂȘtre ouvert. Cependant, en proie Ă  la curiositĂ©, il dĂ©cida d'y jeter un Ɠil et en ouvrant le bocal, il libĂ©ra tous les maux du monde que Zeus y avait enfermĂ©s. Lorsqu'il a rĂ©ussi Ă  le fermer, l'esprit d'Elpis, la divinitĂ© qui symbolise l'espoir, a Ă©tĂ© piĂ©gĂ© Ă  l'intĂ©rieur. 2. L'enlĂšvement de PersĂ©phone PersĂ©phone Ă©tait la fille de Zeus et de DĂ©mĂ©ter, dĂ©esse de la nature et de la culture, qui Ă©tait encline Ă  vivre loin du reste des dieux. Selon l'hymne homĂ©rique, DĂ©mĂ©ter Ă©tait courtisĂ©e par d'autres dieux qui lui apportaient des cadeaux pour elle et sa fille, mais elle les rejetait tous et prĂ©fĂ©rait mener une vie paisible et simple. Un jour, alors que PersĂ©phone cueillait des fleurs avec des nymphes, elle fut soudainement enlevĂ©e par HadĂšs, dieu des Enfers, qui Ă©tait ravi par la jeune femme et voulait l'avoir avec lui. Faisant ainsi de sa dĂ©esse des enfers Ă  cĂŽtĂ© de lui. En apprenant cet acte, DĂ©mĂ©ter dĂ©cide de punir les nymphes pour ne pas avoir protĂ©gĂ© sa fille et les transforme en sirĂšnes, tandis que que la terre serait dĂ©laissĂ©e, flĂ©trie et stĂ©rile Ă  cause de la grande tristesse de cette mĂšre qui partit Ă  sa recherche la fille. Zeus aprĂšs ne pas avoir supportĂ© la misĂšre de la terre, envoie HermĂšs pour forcer HadĂšs Ă  retourner Ă  PersĂ©phone et il accepte, mais il avait un tour dans sa manche. Il dit Ă  HermĂšs que sa condition pour la libĂ©rer est qu'il ne mange aucune nourriture du monde souterrain, puis donne Ă  PersĂ©phone des graines de grenade Ă  emporter sur la route. Voyant qu'elle les a mangĂ©s, PersĂ©phone doit retourner aux enfers pendant 6 mois car elle n'appartient plus pleinement au monde des vivants. De lĂ  naĂźt la lĂ©gende des saisons de l'annĂ©e car, quand c'est le printemps et l'Ă©tĂ©, c'est quand PersĂ©phone est avec elle mĂšre et pendant la saison d'hiver, la nature se dĂ©grade aprĂšs la tristesse de DĂ©mĂ©ter Ă  l'Ă©loignement de sa fille Ă  la monde souterrain. 3. Hercule et les 12 travaux Ce mythe nous enseigne la valeur du dĂ©passement de soi face Ă  l'adversitĂ©, mais attention aux acquis obtenus car, ceux-ci peuvent devenir notre ruine. Hercule, Ă©galement connu sous le nom d'HĂ©raclĂšs, Ă©tait connu comme l'un des hĂ©ros les plus grands et les plus lĂ©gendaires de la mythologie grecque. Mais c'est prĂ©cisĂ©ment son courage qui dĂ©chaĂźna la fureur de la dĂ©esse HĂ©ra, en plus du fait qu'il Ă©tait le fils de son mari Zeus avec un mortel et qu'il serait roi. Alors elle lui a jetĂ© un sort pour assassiner sa propre famille. Au rĂ©veil et voyant ce qu'il avait fait, Hercule s'est isolĂ© du monde, mais a ensuite Ă©tĂ© retrouvĂ© par son frĂšre qui l'a convaincu d'aller Ă  l'Oracle de Delphes pour se racheter. Celui-ci l'a chargĂ© d'accompagner EurysthĂ©e, le roi qui a pris sa place lĂ©gitime Ă  la naissance, en lui confiant 12 tĂąches qu'il a dĂ» accomplir en 12 ans Ă  son service Tuer le lion de NĂ©mĂ©e Ă  mains nues Tuer l'hydre de Lerne Capturez le Cerinea Hind Prenez vivant le sanglier d'Erymanthian Nettoyer les Ă©curies d'Augias en une seule journĂ©e Tuez les oiseaux stymphaliens avec leurs flĂšches Apprivoisez le taureau crĂ©tois Voler les juments de DiomĂšde Voler la ceinture de la reine des Amazones, HipĂłlita S'emparer du bĂ©tail de GĂ©ryon Voler les pommes d'or du Jardin des HespĂ©rides Enlever le chien de garde du monde souterrain, Cerberus Hercule a accompli toutes ses tĂąches et a Ă©tĂ© expiĂ© pour ses pĂ©chĂ©s. 4. PersĂ©e contre MĂ©duse Le roi Polydectes de Serifos, confia Ă  PersĂ©e la tĂąche impossible d'amener la tĂȘte de MĂ©duse, pour Ă©radiquer le mal qu'il faisait au monde. Il n'y avait qu'un seul gros problĂšme, un seul regard de MĂ©duse et tout le monde se transformait en pierre. DotĂ© de grandes armes, comme un bouclier rĂ©flĂ©chissant, un miroir d'AthĂ©na et le casque des tĂ©nĂšbres d'HadĂšs qui rendu invisible, PersĂ©e, avec ruse et dĂ©termination, rĂ©ussit Ă  infiltrer les terres de MĂ©duse et lui coupa la tĂȘte. On dit que lors de son retour, la mer rouge Ă©tait tachĂ©e du sang de MĂ©duse, prenant cette couleur et donnant naissance aux cobras Ă©gyptiens et, dit-on mĂȘme, des Pegasi. Il a rĂ©ussi Ă  pĂ©trifier le dieu Atlas pour tenir le ciel pour toute l'Ă©ternitĂ© et a finalement donnĂ© la tĂȘte de MĂ©duse Ă  ArtĂ©mis pour qu'elle la place sur son bouclier. 5. Le talon d'Achille Un mythe qui nous apprend aujourd'hui que nous avons tous un point faible, mĂȘme le plus fort de tous. Peu importe Ă  quel point notre faiblesse est grande ou simple, c'est quelque chose qui compte beaucoup pour nous. Achille Ă©tait un grand hĂ©ros, reconnu pour sa bataille dans la guerre de Troie. On disait qu'il Ă©tait un homme connu sous le nom de "Celui aux pieds lĂ©gers", avec une agilitĂ©, une vitesse, une ruse, une bravoure et une force incroyables. ApprĂ©ciĂ© et admirĂ© par ses compagnons de bataille, Ă  tel point que personne ne pouvait faire une simple Ă©gratignure sur son corps. Mais, dans l'un d'eux, il a malheureusement Ă©tĂ© touchĂ© d'une flĂšche au talon, par le prince de Troie, Paris. Ce qui est son seul point faible, lui dĂ©chirant le tendon et le menant Ă  la mort. Pourquoi, si Achille Ă©tait si puissant, une flĂšche au talon l'a-t-il tuĂ©? On dit qu'Achille Ă©tait le fils de PĂ©lĂ©e chef des Myrmidons Ă  Phtia et de TĂ©thys, nymphe des mers. Il est, souhaitant avoir un fils immortel et ne l'obtenant pas, il dĂ©cide de baigner complĂštement Achille dans le Styx, mais lorsqu'il est tenu par son talon, il n'a pas touchĂ© l'eau et a Ă©tĂ© laissĂ© comme le talon d'un mortel. 6. PromĂ©thĂ©e et son vol de feu Il Ă©tait Ă  l'origine l'un des Titans qui peuplaient la terre avant l'arrivĂ©e des dieux olympiens. Ceux-ci ont Ă©tĂ© renversĂ©s par Zeus et ont condamnĂ© Tartaros, mais PromĂ©thĂ©e a rĂ©ussi Ă  se sauver de cette punition. La lĂ©gende raconte que lui et son frĂšre EpimĂ©thĂ©e Ă©taient des amis des ĂȘtres humains et ont constamment dĂ©fiĂ© les dieux accordant des connaissances et des outils aux humains afin qu'ils acquiĂšrent le pouvoir et ne soient pas subjuguĂ©s par les dieux. La mythologie grecque indique que PromĂ©thĂ©e et ÉpimĂ©thĂ©e Ă©taient chargĂ©s de donner vie aux animaux et aux humains, mais c'est PromĂ©thĂ©e qui lui a donnĂ© la capacitĂ© de se lever et de penser. Chose qui provoqua la colĂšre de Zeus et interdisait aux humains d'utiliser des Ă©lĂ©ments naturels comme le feu. RĂ©alisant le manque d'humains dĂ» au chĂątiment de Zeus, PromĂ©thĂ©e dĂ©cida de voler le feu du char du dieu solaire HĂ©lios. pour le donner aux humains, afin qu'ils puissent se rĂ©chauffer pendant le froid et Ă©clairer leur chemin et leurs maisons dans le obscuritĂ©. 7. La naissance d'Aphrodite Connue sous le nom de celle qui est sortie de l'Ă©cume », elle est la dĂ©esse de l'amour et de la beautĂ©, fille de Zeus et mĂšre de Eros, Ă©tait rĂ©joui et louĂ© parmi les dieux et les humains eux-mĂȘmes pour sa beautĂ© et sa grĂące incroyables. Sa naissance a deux origines, la plus connue Ă©tant la fille de Zeus et Dione, qui aurait Ă©tĂ© la premiĂšre Ă©pouse de ce dernier, avant d'ĂȘtre remplacĂ©e par HĂ©ra. Son autre origine remonte au mythe de Cronos dĂ©chirant les parties intimes de son pĂšre, qui aprĂšs avoir Ă©tĂ© jetĂ© Ă  la mer, avec son sang et son sperme, naĂźt Aphrodite. Quelle que soit son origine, il est reprĂ©sentĂ© par les artistes s'Ă©rigeant dans un coquillage, entourĂ© de son Ă©cume, Ă  la stupĂ©faction des personnes qui se trouvaient Ă  ses cĂŽtĂ©s. Cette dĂ©esse Ă©tait Ă©galement connue pour son grand Ă©gocentrisme, empĂȘchant les autres jeunes filles d'ĂȘtre plus belles qu'elle. 8. La lĂ©gende de PĂ©gase Nous le connaissons comme les beaux chevaux ailĂ©s qui pourraient voler dans les cieux et rester sur terre. C'Ă©tait le cheval prĂ©fĂ©rĂ© de Zeus. On dit de son origine qu'il a Ă©tĂ© créé Ă  partir du sang versĂ© dans l'ocĂ©an, provenant de la tĂȘte coupĂ©e de MĂ©duse par PersĂ©e. Il est reprĂ©sentĂ© en blanc ou en noir et possĂšde deux grandes ailes qui lui permettent de voler et lorsqu'il est en l'air il bouge ses pattes comme s'il galopait rĂ©ellement au sol. AprĂšs sa naissance, il se rend dans l'Olympe pour se mettre Ă  la disposition du dieu Zeus, lui accordant le rayon avec lequel il est reprĂ©sentĂ©. Il Ă©tait un fidĂšle destrier du mĂȘme dieu et pour cela il gagna le respect des autres dieux. Plus tard, il a Ă©tĂ© dĂ©crit dans l'histoire du hĂ©ros BellĂ©rophon, qui a tuĂ© la redoutable ChimĂšre. 9. L'Ăźle des Amazones Les Amazones Ă©taient connues pour ĂȘtre un groupe de femmes sauvages, fortes et strictes. Il a vĂ©cu sur l'Ăźle de Terma, oĂč se trouve maintenant la mer Noire en Turquie. On disait qu'ils Ă©taient des guerriers rusĂ©s et redoutables qui vivaient sous le rĂšgne de la reine Hippolyte et chez qui la prĂ©sence d'hommes n'Ă©tait pas la bienvenue. Cependant, ils se sont engagĂ©s sexuellement avec leurs voisins les plus proches, les Gargarios, pour poursuivre leur hĂ©ritage. Les Amazones ne restaient qu'avec leurs filles femelles et si un enfant naissait Ă  leur place, il Ă©tait sacrifiĂ©, abandonnĂ©, donnĂ© Ă  ses parents ou castrĂ© et aveuglĂ© pour servir les guerriers. Dans de nombreux textes, ce sont les ennemis naturels des dieux olympiens, confrontĂ©s Ă  de nombreuses batailles contre eux et les Grecs en gĂ©nĂ©ral. Toutes les femmes amazoniennes ont Ă©tĂ© Ă©duquĂ©es et formĂ©es pour effectuer des travaux de terrain, la chasse et la guerre. 10. Le chant des sirĂšnes Une autre lĂ©gende mythologique courte mais bien connue, le chant des sirĂšnes qui pourrait enchanter et rendre fou n'importe qui. homme qui a naviguĂ© sur la mer, dans le seul but de la chasser et de l'emmener dans les profondeurs de la mer pour l'assassiner. Les sirĂšnes sont mentionnĂ©es dans divers textes, comme ce fut le cas dans le cas de l'enlĂšvement de PersĂ©phone, oĂč DĂ©mĂ©ter punit les nymphes en les transformant en sirĂšnes pour ne pas l'avoir protĂ©gĂ©e. Mais son apparition la plus marquante Ă©tait dans l'OdyssĂ©e, oĂč ils ont essayĂ© de couler le bateau d'Ulysse. Ils Ă©taient reprĂ©sentĂ©s de deux maniĂšres avec la tĂȘte et le visage d'une femme mais les corps d'oiseaux et la plus connue, avec le torse d'une femme mais au lieu de jambes, ils ont une queue de poisson. Ils ont aussi une voix charmante et une chanson mĂ©lodieuse Ă  laquelle aucun homme ne peut rĂ©sister. 11. Le roi Odipe L'une des tragĂ©dies dramatiques les plus connues de la mythologie grecque et le nom que Freud a donnĂ© Ă  une Ă©tape du dĂ©veloppement psychosexuel de l'enfance. Odipe Ă©tait le fils du roi de ThĂšbes, LaĂŻos, qui avait Ă©tĂ© informĂ© d'une prophĂ©tie de l'Oracle, qui a mentionnĂ© qu'ayant un enfant mĂąle, il le tuerait pour garder son trĂŽne et Ă©pouser sa femme et sa propre mĂšre de l'enfant. Alors LaĂŻos a dĂ©cidĂ© de l'abandonner, mais plus tard il a Ă©tĂ© retrouvĂ© par des bergers qui l'ont emmenĂ© chez le roi de Corinthe Polibo et sa femme qui l'ont adoptĂ© et Ă©levĂ©. Quelque temps plus tard et en tant que jeune homme, il a visitĂ© l'Oracle de Delphes pour dĂ©couvrir la vĂ©ritĂ© sur ses parents car il soupçonnait qu'ils n'Ă©taient pas ses parents biologiques. Mais il l'a seulement averti qu'il tuerait son pĂšre et Ă©pouserait sa mĂšre. Odipe, craignant que cela n'arrive, quitta sa maison et se rendit Ă  ThĂšbes, oĂč Ă  mi-chemin il rencontra LaĂŻos et son hĂ©raut, ils eurent une dispute et une querelle qui se terminĂšrent par la mort de LaĂŻos, sans qu'dipe connaisse sa vĂ©ritable identitĂ©. Plus tard, Odipe rencontre le Sphinx, un monstre qui terrorisait les visiteurs de ThĂšbes, les tuant s'ils ne rĂ©pondaient pas Ă  son Ă©nigme, qu'il a rĂ©ussi Ă  faire et a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© par le trĂŽne de ThĂšbes et le pouvoir d'Ă©pouser la veuve du roi, qui Ă©tait en fait sa mĂšre. Peu de temps aprĂšs une terrible peste est tombĂ©e dans la ville de ThĂšbes, produit du meurtre du vieux roi et dont le seul salut Ă©tait de faire payer son assassin pour son crime. Odipe a fait un voyage pour dĂ©couvrir l'identitĂ© dudit meurtrier et a non seulement dĂ©couvert qu'il s'agissait de lui, mais aussi de son fils biologique et de celui de son ancienne Ă©pouse qui Ă©tait maintenant l'Ă©pouse d'dipe. AprĂšs cela, Odipe s'est arrachĂ© les yeux, a maudit ses enfants et a errĂ© dans le monde jusqu'Ă  sa mort Ă  Colono, dĂ©solĂ© pour son sort. 12. Éros et PsychĂ© Une histoire qui nous montre que l'amour peut ĂȘtre contre tout, si vous avez confiance en votre partenaire, mais surtout que les erreurs peuvent ĂȘtre rĂ©parĂ©es. Tout commence avec PsychĂ©, la plus jeune des filles du roi d'Anatolie, qui en plus d'ĂȘtre belle avait de l'intelligence, ce qui mettait en colĂšre la dĂ©esse Aphrodite car, elle ne pouvait supporter qu'une autre femme soit plus belle qu'elle et moins une mortel. Alors en guise de punition, elle a envoyĂ© son fils Eros lui planter une de ses flĂšches, ce qui la ferait tomber amoureuse de l'homme le plus dĂ©goĂ»tant, cruel et infĂąme qui puisse exister. Cependant, quand il la voit, il tombe follement amoureux d'elle et jette la flĂšche dans la mer, emmenant PsychĂ© dans son palais pour la protĂ©ger et l'aimer. Mais pour Ă©viter la fureur de sa mĂšre, elle nie que son nouvel amant connaisse son visage, alors elle ne lui rend visite qu'en pleine nuit. Un jour, PsychĂ© lui dit que ses sƓurs lui manquent et veut leur rendre visite, Eros accepte mais la prĂ©vient qu'ils pourraient essayer de les sĂ©parer. PsychĂ©, en rencontrant ses sƓurs, lui parle de son nouveau mari, mais elle ne peut pas leur dire qu'elle ne connaĂźt pas son identitĂ©, avec ses ruses. les sƓurs parviennent Ă  lui soutirer toutes les informations et lui conseillent d'allumer une lampe la nuit pour voir son visage car il est la proie d'un ignoble tromperie. PsychĂ© fait ce que ses sƓurs lui ont dit et dĂ©couvre le visage d'Eros qui, déçu par sa trahison, s'Ă©loigne d'elle. RegrettĂ©e, PsychĂ© avoue tout Ă  la dĂ©esse Aphrodite et la supplie de l'aider Ă  retrouver l'amour. de son fils, indignĂ© et encore plus furieux qu'avant, elle lui confie quatre tĂąches impossibles pour un Humain. Étant le dernier, pour redonner Ă  Eros la beautĂ© qu'il a perdue Ă  cause de sa dĂ©ception. PsychĂ© entreprend un voyage aux Enfers pour demander Ă  PersĂ©phone un peu de sa beautĂ©, qu'elle emballe dans une boĂźte pour ne pas l'abĂźmer, cependant, Ă  la fin de son voyage, elle dĂ©cide de l'ouvrir Ă  prendre un peu de beautĂ© pour elle-mĂȘme, croyant qu'Eros l'aimerait pour toujours, ne sachant pas qu'en ouvrant la boĂźte, une vapeur s'Ă©chapperait qui endormirait l'esprit des morts en arrivant au monde souterrain. Eros parvient Ă  l'atteindre Ă  temps pour enlever la vapeur de ses yeux car, il l'avait suivie en silence dans son voyage de rĂ©demption, lui pardonnant sur-le-champ. Il a finalement demandĂ© Ă  Zeus et Ă  sa mĂšre Aphrodite la permission d'Ă©pouser PsychĂ©, qui a acceptĂ© et Zeus a rĂ©compensĂ© PsychĂ© avec l'immortalitĂ©. 13. La chute de Cronos On peut dire que ce mythe a fait place Ă  l'histoire des dieux olympiens. Cette mythologie parle du principal Titan Cronos, qui prend le commandement du monde Ă  l'Ăąge d'or aprĂšs avoir vaincu son pĂšre, Uranus. Qui, plus tard pour empĂȘcher ses enfants de devenir plus forts que lui et de le renverser, mange PosĂ©idon, HadĂšs, DĂ©mĂ©ter, Hestia et HĂ©ra. Mais, sa femme Rea, craignant pour le sort de son sixiĂšme enfant Ă  naĂźtre, demande Ă  la dĂ©esse Gea, mĂšre de Cronos et elle-mĂȘme de l'aider Ă  sauver son fils. Ainsi, Rea accouche dans un endroit cachĂ© de Cronos et lui donne une pierre enveloppĂ©e dans une couche qu'il mange, sans se douter de rien. Il existe de nombreuses variantes de l'Ă©levage de Zeus, il y a ceux qui prĂ©tendent qu'ils Ă©taient en charge de leurs soins certains chanteurs ambulants, d'autres qu'elle Ă©tait une nymphe et certains disent que c'Ă©tait sa propre grand-mĂšre qui enfant. Cependant, Ă  l'Ăąge adulte, Zeus assume la responsabilitĂ© du meurtre de son pĂšre et de la libĂ©ration de ses frĂšres, qui ont continuĂ© Ă  grandir normalement dans l'estomac de Cronos. Pour enfin l'enfermer Ă  Tartaros. L'Ă©poque oĂč Kronos rĂ©gnait Ă©tait appelĂ©e l'Ăąge d'or » parce que les gens vivaient dans la justice et la paix. Les lois n'existaient pas mais c'Ă©tait parce que l'immoralitĂ© n'existait pas. 14. Le gros ours Cette mythologie reprĂ©sente la vie tragique de Callisto, l'une des jeunes filles qui ont servi dans le temple d'ArtĂ©mis, qui Ils se sont dĂ©vouĂ©s avec dĂ©votion Ă  elle, ils ont donc dĂ» faire vƓu de chastetĂ© et se consacrer presque exclusivement Ă  la chasse. Cependant, Zeus la dĂ©sirait et voulait ĂȘtre avec elle, alors un jour il s'est dĂ©guisĂ© en ArtĂ©mis pour la sĂ©duire et ainsi pouvoir copuler avec elle. Ce qui s'est passĂ© plus tard, c'est qu'ArtĂ©mis aprĂšs avoir remarquĂ© le ventre gonflĂ© de Callisto et elle a admis qu'elle Ă©tait enceinte aprĂšs une tromperie de Zeus et Ă  cause de la dĂ©esse elle-mĂȘme, elle l'a bannie. Hera, aprĂšs avoir appris le fait, a puni Callisto en la transformant en ours qui a ensuite Ă©tĂ© tuĂ© par l'une des flĂšches mortelles d'ArtĂ©mis. Mais implorant la protection de son fils, Zeus lui accorda l'immortalitĂ© en la transformant en la constellation de la Grande Ourse. 15. Le reflet de Narcisse Un exemple clair de l'effet nĂ©gatif que l'Ă©gocentrisme a sur l'empathie. Ce mythe grec parle de Narcisse, un jeune homme extrĂȘmement beau et vaniteux, qui connaissant l'impact que causĂ© chez d'autres, il se moquait des dĂ©clarations d'amour que lui faisaient les femmes et les hommes pour Ă©gal. Tout se passait bien, jusqu'Ă  ce qu'un jour, marchant dans la forĂȘt, il se retrouve intriguĂ© par une voix mĂ©lodieuse qui ne fait que rĂ©pĂ©ter Par ici, par ici! A la suite de la voix, il trouva une nymphe qui, ravie par sa beautĂ©, ouvrit les bras pour aller au bout de sa rencontre, mais Narcisse l'a rejetĂ©e avec cruautĂ©, Ă  laquelle la nymphe nommĂ©e Echo, a disparu et seules ses paroles sont restĂ©es dans le vent. Cette nymphe avait dĂ©jĂ  mĂ©ritĂ© la colĂšre d'HĂ©ra, en raison du charme de ses paroles, alors la dĂ©esse la punit en supprimant sa voix, ne laissant qu'un Ă©cho dans son sillage. Mais, la dĂ©esse de la vengeance, NĂ©mĂ©sis eut pitiĂ© de la jeune femme et, en colĂšre contre l'audace de Narcisse, le condamna Ă  tomber amoureux de sa propre image, obtenant la mort en retour. Un jour, pour boire de l'eau, Narcisse se pencha sur une fontaine, oĂč les eaux cristallines lui montraient leur reflet, rencontrer une crĂ©ature d'une grande beautĂ© et dont il est tombĂ© follement amoureux et aprĂšs ĂȘtre allĂ© Ă  sa rencontre, a fini noyade. 16. OrphĂ©e et Eurydice Une histoire d'amour et de tragĂ©dies. OrphĂ©e Ă©tait connu pour ĂȘtre un musicien de lyre vertueux, qui, lorsqu'il Ă©tait touchĂ©, Ă©tait en paix absolue, c'est pourquoi on disait qu'il pouvait mĂȘme apprivoiser les bĂȘtes. pour lequel il Ă©tait trĂšs admirĂ© et respectĂ© parmi les humains. GrĂące Ă  son talent, il est tombĂ© amoureux d'une jeune femme nommĂ©e EurĂ­dice avec qui il s'est mariĂ© et ils ont vĂ©cu une belle relation. Jusqu'au jour oĂč la jeune femme a Ă©tĂ© mordue par un serpent qui a causĂ© sa mort. DĂ©sespĂ©rĂ©, il est allĂ© aux enfers oĂč avec sa chanson il a rĂ©ussi Ă  apprivoiser CerbĂšre et a dĂ©placĂ© HadĂšs et PersĂ©phone. Ainsi, pour sa bravoure et son amour, il a obtenu le pouvoir de ramener sa femme dans le monde des vivants, tant qu'il marchait devant elle et n'a pas Ă©tĂ© revu jusqu'Ă  ce qu'ils soient sortis et que le soleil ait complĂštement baignĂ© son corps. Il l'a fait, mais Ă  cause de l'excitation quand il est parti, il a voulu voir sa femme sans se rendre compte qu'une partie de son corps Ă©tait encore dans l'ombre, alors Eurydice est allĂ©e pour toujours aux enfers. OrphĂ©e rejoignit plus tard l'expĂ©dition d'Ulysse et des Argonautes pour les protĂ©ger du chant des sirĂšnes et une fois qu'il est mort, son Ăąme pourrait ĂȘtre rĂ©unie avec sa bien-aimĂ©e, oĂč ils sont ensemble pour l'ensemble Ă©ternitĂ©. 17. Le cheval de Troie L'une des lĂ©gendes mythologiques les plus connues au monde, Ă  la fois pour l'audace des Grecs et pour la bataille Ă©pique qui a eu lieu Ă  cette Ă©poque. Le mythe se dĂ©roule en pleine guerre entre les Grecs et les Troyens, plus prĂ©cisĂ©ment aprĂšs la mort du hĂ©ros grec Achille. Le devin Calcante a mis en garde contre la conquĂȘte de Troie aprĂšs une vision qu'il a eue, dans laquelle ils devaient s'abstenir d'attaquer la ville avec force et utiliser la ruse Ă  la place. Alors Ulysse a offert ses connaissances pour crĂ©er une ruse qui tromperait les chevaux de Troie. Ils fabriquĂšrent donc un cheval de bois gĂ©ant avec un intĂ©rieur creux, qui abritait les soldats. L'idĂ©e Ă©tait que les Troyens croyaient que c'Ă©tait un symbole de la dĂ©faite de la GrĂšce. Heureusement, le plan s'est parfaitement dĂ©roulĂ© et les soldats ont pris le contrĂŽle de la ville, la conquĂ©rant et entraĂźnant la chute de Troie. 18. Le royaume de Sisyphe Ce mythe est reconnu comme une leçon sur le prix Ă  payer pour la cupiditĂ© et la tromperie. Il s'agit du roi d'Éphira, Sisyphe, qui avait beaucoup de ruse et d'intelligence mais Ă©tait extrĂȘmement gourmand et manipulateur. IrritĂ© par ce fait, Zeus a essayĂ© de le punir en l'accusant d'avoir volĂ© une nymphe et aprĂšs quoi, son pĂšre Asofo a exigĂ© la punition que le roi soit emmenĂ© aux enfers. Mais, Ă©tant lĂ , il a rĂ©ussi Ă  tromper Thanatos en l'invitant Ă  dĂźner et en l'enfermant dans sa cellule pour qu'il puisse s'Ă©chapper. Ce qui a enragĂ© HadĂšs, qui a maintenant demandĂ© son retour aux enfers. mais encore le roi rusĂ© a conçu un plan pour l'empĂȘcher. Il a demandĂ© Ă  sa femme de ne pas payer les honneurs Ă  sa mort, alors lorsqu'il a affrontĂ© HadĂšs, le roi lui a demandĂ© de revenir sur terre pour rĂ©parer l'erreur de sa femme. HadĂšs a acceptĂ© et a exigĂ© qu'il revienne quelques jours plus tard, mais il ne l'a jamais fait. Comme punition finale, Zeus et HadĂšs l'ont chargĂ© de pousser un gros rocher jusqu'au sommet d'une montagne et de l'y poser. Cependant, la montagne Ă©tait tout aussi raide Ă  l'autre extrĂ©mitĂ©, faisant retomber la pierre. Il a donc dĂ» rĂ©pĂ©ter la tĂąche pour l'Ă©ternitĂ©. 19. L'origine de MĂ©duse MĂ©duse n'Ă©tait pas toujours une crĂ©ature terrifiante aux cheveux transformĂ©s en milliers de serpents, c'Ă©tait en fait une jeune prĂȘtresse trĂšs belle et douĂ©e du temple d'AthĂ©na. DĂ©vouĂ© fidĂšle Ă  la dĂ©esse et Ă  ses principes. Cependant, le dieu des mers PosĂ©idon, la voulait intensĂ©ment et s'est faufilĂ© dans le temple d'AthĂ©na pour forcer MĂ©duse Ă  ĂȘtre avec lui, la dĂ©esse avant Une telle offense Ă  la cause de son temple, a condamnĂ© MĂ©duse Ă  ĂȘtre une monstruositĂ© hideuse qui effrayerait les hommes, mais ĂȘtre gĂ©nĂ©reuse avec femmes. Sa condamnation Ă©tant injuste, MĂ©duse resta avec un Ă©ternel ressentiment envers les dieux et les hommes, qui Ă©taient encore attirĂ©s par ses courbes et sa dĂ©marche sensuelle jusqu'Ă  ce qu'elle les transforme en Pierre. Voyant cela, AthĂ©na est devenue encore plus en colĂšre et a demandĂ© Ă  PersĂ©e d'apporter la tĂȘte de MĂ©duse, ce qu'elle a fini par faire avec succĂšs. 20. Mythe d'ArachnĂ© Ce mythe a donnĂ© lieu Ă  l'apprĂ©ciation de l'art du tissage. Tout commence avec une jeune femme, fille d'un teinturier dont la capacitĂ© de tisser et de broder Ă©tait reconnue de tous. À tel point que les rues hantaient la croyance que sa merveilleuse capacitĂ© avait Ă©tĂ© un cadeau de la dĂ©esse AthĂ©na. Mais, au lieu de remercier ce compliment, Arachne s'est moquĂ© de la naĂŻvetĂ© des gens pour leur admiration des dieux olympiens et s'est vantĂ© que son talent Ă©tait unique et le sien. IrritĂ©e par l'offense Ă  son Ă©gard, la dĂ©esse AthĂ©na se dĂ©guise en mortelle pour dĂ©fier ArachnĂ© Ă  un concours de tissage et de broderie, afin de donner Ă  la jeune femme une leçon d'humilitĂ©. Cependant, bien qu'AthĂ©na ait rĂ©ussi Ă  broder un paysage exquis de sa victoire sur PosĂ©idon, Arachne a tissĂ© avec une clartĂ© Ă©tonnante, vingt-deux scĂšnes des infidĂ©litĂ©s des dieux. Ensuite, AthĂ©na a reconnu le talent naturel de la fille, mais cela n'a pas apaisĂ© sa fureur face Ă  une telle insulte de sa part, alors elle a dĂ©truit son vĂȘtement et l'a embarrassĂ©e devant tout le monde. Ce qui a conduit au suicide de la jeune femme pour qu'on lui pardonne son offense. AthĂ©na a eu pitiĂ© de son Ăąme et l'a transformĂ©e en araignĂ©e et son fil en toile afin qu'elle puisse montrer au monde sa perfection en matiĂšre de tissage. 21. ThĂ©sĂ©e contre le Minotaure ThĂ©sĂ©e Ă©tait connu pour ĂȘtre un grand hĂ©ros de la mythologie grecque, qui a rĂ©gnĂ© sur la ville d'AthĂšnes, Se Il dit qu'il est le fils de PosĂ©idon et qu'il possĂ©dait donc des caractĂ©ristiques aussi courageuses que la force et l'agilitĂ© surhumain. Le mythe commence lorsque, pour cĂ©lĂ©brer le courage des jeunes, le champion de la ville d'AthĂšnes affronta le fils du roi Minos, qui Ă©tait victorieux, bien que l'ancien roi de la ville n'ait pas acceptĂ© une telle humiliation et a ordonnĂ© son exĂ©cution. Ce qui a provoquĂ© la colĂšre du roi Minos et a dĂ©clarĂ© la guerre entre la CrĂšte et AthĂšnes, ce qui a amenĂ© la misĂšre et la famine Ă  cette ville, pour arrĂȘter Ceci, un accord avait Ă©tĂ© conclu oĂč chaque annĂ©e sept jeunes hommes et sept filles devaient ĂȘtre livrĂ©s en sacrifice pour le Minotaure. ThĂ©sĂ©e n'Ă©tait pas d'accord avec cela, alors il s'est offert en sacrifice volontaire, avec l'intention de vaincre le Minotaure. À son arrivĂ©e, il a rencontrĂ© la fille du roi Minos, Ariadna, tous deux sont tombĂ©s amoureux et ont dĂ©cidĂ© de s'entraider. Alors la jeune femme lui a donnĂ© une pelote de fil d'or pour qu'il trouve la sortie du labyrinthe compliquĂ©. Une fois sa mission accomplie, ThĂ©sĂ©e s'est Ă©chappĂ© avec Ariane, mais ils ont Ă©tĂ© contraints de s'arrĂȘter sur une Ăźle en raison du mauvais temps, il ne s'est donc pas rendu compte que la princesse Ă©tait descendue du navire et il est parti sans sa. Aussi, il a oubliĂ© de changer les voiles noires de son navire, pour des blanches qui indiquaient son retour sain et sauf. Le roi, voyant les voiles noires, crut que son fils Ă©tait mort, alors il se jeta Ă  la mer. En apprenant cela, ThĂ©sĂ©e baptisa la mer ÉgĂ©e du nom de son pĂšre en son honneur. 22. Icare tombant du ciel Icare, qui Ă©tait le fils de DĂ©dale, le crĂ©ateur du labyrinthe du roi Minos et dans lequel il tenait captif le Minotaure. Il a dĂ» payer injustement le travail de son pĂšre, afin que personne ne sache l'emplacement du Minotaure, le roi dĂ©cide d'enfermer DĂ©dale et son fils Ă  vie au sommet d'un de ses tours. DĂ©cidant de s'Ă©chapper, DĂ©dale Ă©tudia ses opportunitĂ©s, bien qu'il ne puisse pas le faire par terre ou par mer, grĂące au fait que le roi Minos contrĂŽlait les deux. Donc, leur meilleure option Ă©tait l'air, mais comment allaient-ils y parvenir? DĂ©dale a travaillĂ© sur deux paires d'ailes tissĂ©es Ă  partir de plumes d'oiseaux. A la fin de leur travail, tous deux prirent leur envol, mais DĂ©dale avertit son fils qu'il ne pouvait pas voler si prĂšs du soleil car cela ferait fondre la cire qui retenait les plumes. Cependant, il l'ignora et s'Ă©merveilla du paysage, de la luminositĂ© et de la chaleur du soleil, il s'en rapprocha, pour pouvoir le toucher. Faisant fondre la cire et il tomba dans le vide et Ă  sa mort. 23. Le boitement d'HĂ©phaĂŻstos L'un des enfants de Zeus et de sa femme Hera, qui, enfant, a fait preuve d'une grande capacitĂ© Ă  crĂ©er des objets d'une utilitĂ© Ă©tonnante et d'une crĂ©ativitĂ© qui allait au-delĂ  de l'ingĂ©niositĂ©. DouĂ© et qualifiĂ©, il a grandi sur l'Olympe, oĂč ses travaux de forge, d'ingĂ©nierie et de sculpture Ă©taient dignes d'admiration, pour lesquels il Ă©tait trĂšs respectĂ© parmi les dieux. L'une de ses crĂ©ations les plus reconnues Ă©tait les sandales ailĂ©es qui permettaient Ă  la personne de voler. Jusqu'Ă  ce qu'il s'attire la colĂšre de son pĂšre, aprĂšs avoir sauvĂ© sa mĂšre d'un chĂątiment qu'il avait lui-mĂȘme infligĂ©. Zeus lança vers lui un Ă©clair dont l'impact l'envoya droit au sol et lui causa une blessure au pied, d'oĂč son Ă©ternelle boiterie. Zeus le condamna Ă  rester sur l'Ăźle oĂč il avait dĂ©barquĂ© pour toujours. HĂ©phaĂŻstos, dĂ©composĂ©, a essayĂ© de reprendre ses forces en crĂ©ant des choses, mais n'a pas pu trouver les outils ou les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires, jusqu'Ă  ce qu'un volcan entre en Ă©ruption et en fasse son nouvel atelier. OĂč il a forgĂ© de nouveaux rayons Ă  Zeus et les a donnĂ©s pour payer son offense. Il l'accepta et laissa son fils retourner dans l'Olympe. 24. La force d'Atalante Une histoire d'Ă©galitĂ©, de respect et d'admiration. Atalanta Ă©tait une jeune femme connue pour son incroyable agilitĂ© pour la chasse et les activitĂ©s d'endurance telles que la course. On disait que personne n'Ă©tait capable d'Ă©galer sa vitesse. Mais sa dĂ©termination Ă©tait aussi prĂ©sente dans ses convictions, puisqu'elle fit vƓu de chastetĂ© pour se consacrer Ă  l'art de la chasse. Bien que cela n'ait pas empĂȘchĂ© les hommes de se faire passer pour elle, elle les a donc mis au dĂ©fi de le battre dans une course, si c'Ă©tait le cas, elle l'Ă©pouserait, mais s'il Ă©chouait, elle devrait payer de sa vie. Ce fut ainsi pendant longtemps, jusqu'Ă  ce qu'un jeune homme humble et bienveillant se laisse emporter par un groupe de hommes qui voulaient l'Atalante, alors ils lui ont demandĂ© d'ĂȘtre juge dans sa course contre elle, qu'il a remportĂ©e avec Vous grandissez. Mais le jeune homme nommĂ© HipĂłmenes, voulait tenter sa chance car il avait Ă©tĂ© enchantĂ© par Atalante et elle a commencĂ© Ă  ressentir de l'affection pour lui aussi, Ă  tel point qu'il a presque refusĂ© de participer Ă  la course pour l'Ă©loigner de la dĂ©cĂšs. Cependant, HippomĂšne connaissant le risque, se confie Ă  la dĂ©esse Aphrodite, qui l'aide Ă  remporter la course et enfin Ă  Ă©pouser le jeune guerrier. Avez-vous appris de prĂ©cieuses leçons de l'histoire grecque? Mythes et lĂ©gendes scandinaves Les aurores borĂ©ales ont inspirĂ© certains des rĂ©cits les plus poignants de la mythologie nordique. Les Vikings cĂ©lĂ©braient ces lumiĂšres, les prenant pour des manifestations terrestres de leurs dieux. D'autres peuples les craignaient, racontant des histoires avertissant de leurs dangers et dĂ©veloppant des superstitions et des rites pour s'en protĂ©ger. Ces mythes et ces lĂ©gendes proviennent des pays scandinaves d’Europe et Atlantique nord. HĂ©ros illuminant les cieux Odin, le plus grand des dieux et souverain d'Asgard, Ă©tait vĂ©nĂ©rĂ© par tous les Vikings. Ils pensaient que ce dieu vivait au Valhalla, d'oĂč il menait ses prĂ©paratifs pour le Ragnarök une sĂ©rie d'Ă©vĂ©nements qui prĂ©cipiterait la fin des dieux et marquerait le dĂ©but d'une nouvelle Ăšre pour le monde. Dans les lĂ©gendes vikings, le Ragnarök Ă©tait prophĂ©tique, inĂ©vitable, et devait ĂȘtre la plus grande bataille qu'ait jamais menĂ©e Odin. Il aurait donc besoin, Ă  ses cĂŽtĂ©s, des plus grands guerriers qui soient. Au terme de chaque bataille sur la Terre, Odin choisissait les guerriers qui devaient mourir pour le rejoindre au Valhalla. Les Valkyries, des vierges guerriĂšres Ă  cheval, portant armure, lance et bouclier, Ă©taient chargĂ©es de mener les guerriers dĂ©signĂ©s par Odin jusqu'au Vikings pensaient que les aurores borĂ©ales illuminant le ciel Ă©taient le reflet des armures de ces redoutables guerriĂšres. Dans certaines lĂ©gendes, les aurores sont dĂ©crites comme l'ultime souffle de braves soldats morts l'Ă©pĂ©e Ă  la main. Dans d'autres, les aurores sont assimilĂ©es au Bifrost, le scintillant pont en arc-en-ciel qui menait les guerriers tombĂ©s au combat jusqu'Ă  leur derniĂšre demeure, le Valhalla. De dangereuses lumiĂšres ? Pour les Sames, un peuple finno-ougrien, les aurores n'Ă©taient pas associĂ©es au courage et Ă  l'hĂ©roĂŻsme. Elles devaient ĂȘtre craintes autant que respectĂ©es. L'apparition d'aurores borĂ©ales Ă©tait en effet un mauvais prĂ©sage. Les considĂ©rant comme les Ăąmes des morts, les Sames s'interdisaient de parler des aurores borĂ©ales. Il Ă©tait Ă©galement dangereux de les provoquer en faisant des gestes, en sifflant ou en chantant quand elles se dĂ©ployaient dans le ciel, car alors les aurores pourraient remarquer votre leur attention se tournait vers vous, elles pourraient descendre et vous emporter dans le ciel. Une autre interprĂ©tation, un peu plus sinistre, affirme que les aurores pouvaient vous trancher la tĂȘte en un instant ! MĂȘme aujourd'hui, nombreux sont les Sames qui restent chez eux lors de l’apparition d’aurores borĂ©ales, par prĂ©caution. Mythiques renards de feu En Finlande, les aurores borĂ©ales sont appelĂ©es revontulets », traduit littĂ©ralement par renards de feu ». Ce nom trouve son origine dans le fabuleux mythe qui disait que les renards arctiques produisaient les aurores. Ces renards de feu courraient dans le ciel Ă  une vitesse telle que la fourrure de leurs grandes queues, en frottant les montagnes environnantes, dĂ©clenchait des Ă©tincelles illuminant la nuit. Une autre version de cette histoire racontait que les renards de feu, lancĂ©s dans leur course folle, projetaient vers le ciel, avec leurs queues, la neige qui Ă©tait dĂ©posĂ©e sur le sol. Les flocons, en retombant, reflĂ©taient la lumiĂšre de la lune et donnaient vie aux aurores borĂ©ales. Cette version a l'avantage d'expliquer pourquoi les aurores ne sont visibles qu'en hiver, les mois d'Ă©tĂ© ne voyant aucune chute de neige. Une fascination rĂ©pandue Ces histoires complexes sont loin d'ĂȘtre les seules Ă  avoir vu le jour dans les sociĂ©tĂ©s nordiques. Dans le folklore irlandais, il est dit que les aurores soulageaient la douleur de l'enfantement, mais que les femmes enceintes ne devaient jamais les regarder directement, sans quoi leur enfant naĂźtrait avec les yeux qui louchent. Au Groenland, un mythe Ă  la fois doux et amer expliquait que les aurores Ă©taient l'esprit des enfants morts en couche, dansant dans le ciel, alors qu'en NorvĂšge, on y voyait plutĂŽt les Ăąmes des vieilles filles dansant au Paradis et saluant tous ceux restĂ©s en que soit le fantastique rĂ©cit qui capture le plus votre imagination, une chose est sĂ»re, les aurores borĂ©ales ont toujours Ă©tĂ© associĂ©es par les sociĂ©tĂ©s nordiques Ă  des Ă©vĂ©nements de grande puissance et signification. Apportant bonne ou mauvaise fortune, les lumiĂšres Ă©taient aussi magiques et respectĂ©es qu'elles le sont aujourd'hui. Les aurores borĂ©ales Mythes et lĂ©gendes d'AmĂ©rique du Nord La plupart des lĂ©gendes entourant les aurores borĂ©ales, chez les peuples nord-amĂ©ricains, reflĂštent la croyance que les lumiĂšres Ă©taient les Ăąmes des ancĂȘtres disparus. Pour d'autres, les lumiĂšres Ă©taient les esprits des animaux tuĂ©s lors de la chasse. Mais toutes les lĂ©gendes amĂ©rindiennes ne dĂ©peignent pas les aurores borĂ©ales sous un jour aussi favorable. Les aurores borĂ©ales et le cercle de vie Certaines histoires amĂ©rindiennes dĂ©crivent les aurores borĂ©ales comme des torches tenues par les esprits chargĂ©s d'accompagner les morts Ă  travers l'abĂźme menant Ă  une terre de lumiĂšre et d'abondance. Pour communiquer avec les hommes sur Terre, ils pensaient que les aurores Ă©mettaient un son semblable Ă  un sifflement, auquel il leur fallait rĂ©pondre en chuchotant. Les tribus esquimaudes pensaient pouvoir invoquer les aurores pour converser avec les membres de leurs familles dĂ©cĂ©dĂ©s. Les Indiens Cris croyaient au cercle de vie ». Ils croyaient Ă©galement que les lumiĂšres Ă©taient un moyen de communiquer avec leurs ancĂȘtres, et, quand les chiens aboyaient en voyant les lumiĂšres, c'Ă©tait parce qu'ils reconnaissaient leurs compagnons perdus. Au Canada et au nord du Michigan, les tribus des Algonquins croyaient que le crĂ©ateur de la Terre, Nanabozho, s'Ă©tait rendu loin au nord et avait allumĂ© un gigantesque feu. L'aurore Ă©tait le reflet de ce feu, créé pour faire savoir Ă  son peuple que, malgrĂ© la distance, il continuait de penser Ă  eux. Dans le Wisconsin, les Indiens Menominee y voyaient des gĂ©ants bienveillants pĂȘchant en pleine nuit, et croyaient que ces lumiĂšres Ă©taient créées par les torches qu'ils avaient emmenĂ©es pour s'Ă©clairer. Les Inuits du nord du Groenland pensaient que ces lumiĂšres Ă©taient les esprits des morts jouant Ă  des jeux cĂ©lestes avec le squelette d'un morse, alors que d'autres communautĂ©s inuites y voyaient des morses jouant avec un squelette d'homme. Les aurores borĂ©ales, prĂ©sage de mort Mais toutes les communautĂ©s nord-amĂ©ricaines n'Ă©taient pas rassurĂ©es par l'apparition d'aurores borĂ©ales, et, pour bon nombre d'entre elles, elles constituaient un mauvais prĂ©sage. Les Indiens des Grandes Plaines pensaient Ă©galement que les lumiĂšres Ă©taient le reflet d'un grand feu, mais que celui-ci n'Ă©tait pas allumĂ© par un crĂ©ateur bienveillant. C'Ă©tait le reflet de flammes gĂ©antes, chauffant d'immenses marmites, dont les tribus du nord se servaient pour faire cuire leurs ennemis. Dans la baie d'Hudson, au Canada, ils pensaient que ces lumiĂšres Ă©taient les lanternes de dĂ©mons chassant les Ăąmes perdues. Pour les Indiens Fox, dans le Wisconsin, les aurores borĂ©ales Ă©taient les esprits de leurs ennemis vaincus, errant sans repos et cherchant Ă  revenir de parmi les morts pour assouvir leur soif de vengeance. Elles Ă©taient prĂ©sage de guerre et de maladie. En Alaska, les communautĂ©s inuites craignaient elles aussi ces lumiĂšres et portaient des couteaux pour se protĂ©ger des esprits malins de l'aurore. Mythologie et lĂ©gendes europĂ©ennes Au cours de l'histoire, de nombreuses aurores borĂ©ales ont Ă©tĂ© aperçues en Europe, alimentant les lĂ©gendes et l'imaginaire collectif. Longtemps avant que la science n’ait percĂ© le mystĂšre des aurores borĂ©ales, l'homme inventa des histoires pour expliquer leur origine. Bien qu'elles soient plus frĂ©quentes et intenses dans l'ovale auroral,au-dessus du cercle Arctique, elles font Ă©galement des apparitions ponctuelles plus au sud, lors des pĂ©riodes de forte activitĂ© solaire. Au cours de l'histoire, de nombreuses aurores borĂ©ales ont Ă©tĂ© aperçues en Europe, alimentant les lĂ©gendes et l'imaginaire collectif. PrĂ©sages sanglants Lorsque les aurores borĂ©ales apparaissent au sud, en Europe, elles prennent souvent une teinte rougeĂątre. On comprend dĂšs lors facilement pourquoi, en Europe continentale, leurs panaches rouges et dansants ont souvent suscitĂ© la frayeur. L'apparition de ces lumiĂšres pourpres et inquiĂ©tantes dans le ciel Ă©taient pour beaucoup annonciatrices de guerre ou d'autres calamitĂ©s. Par exemple, Ă  la fin du 18e siĂšcle, la RĂ©volution française marqua le dĂ©but d'une pĂ©riode de troubles et d'affrontements dans le pays. Quelques semaines avant que la monarchie ne soit renversĂ©e, une aurore d’un rouge vif fut aperçue en Angleterre et en Écosse, et les tĂ©moins assurĂšrent avoir entendu d'immenses armĂ©es s'affronter dans les cieux. De nombreux observateurs furent convaincus que cet Ă©vĂ©nement Ă©tait annonciateur de guerre et de mort. En Écosse, les aurores Ă©taient appelĂ©es les joyeux danseurs », mais, malgrĂ© l'apparente gaietĂ© du nom, ces danseurs » Ă©taient des anges dĂ©chus ou des guerriers des cieux menant un combat titanesque. Dans les HĂ©brides, les bloodstones » sont trĂšs rĂ©pandues. Ces superbes hĂ©liotropes verts sont tachetĂ©s de rouge. Les Écossais pensaient que ces reflets pourpres Ă©taient des gouttes de sang tombĂ©es du ciel sur la roche durant cet affrontement cĂ©leste. Bons prĂ©sages Mais les aurores n'Ă©taient pas considĂ©rĂ©es par tous comme annonciatrices de nombreuses cultures du nord de l'Europe les voyaient comme un signe favorable. Les Estoniens pensaient que les aurores Ă©taient des luges magiques, amenant les invitĂ©s assister Ă  un mariage sans pareil au Paradis. Souvent, les mythes tentaient de trouver une origine animale ou naturelle aux lumiĂšres. Un mythe nous raconte que les aurores apparaissent quand des baleines jouent ensemble dans les vagues. Les danois, eux, pensaient qu'elles Ă©taient causĂ©es par des cygnes se lançant, entre eux, le dĂ©fi de voler le plus au nord possible. D'aprĂšs cette lĂ©gende, certains cygnes furent pris dans la glace et, en tentant de s'Ă©chapper, firent battre leurs ailes si puissamment que des gerbes de lumiĂšre emplirent le ciel. Les pĂȘcheurs suĂ©dois se rĂ©jouissaient en apercevant une aurore, car ils y voyaient le reflet de gigantesques bancs de harengs Ă  proximitĂ©. Pour eux, les aurores Ă©taient signe de bonne fortune et la promesse d'une bonne pĂȘche. Dans la mythologie grĂ©co-romaine, Aurore est la personnification du lever du jour, sƓur du soleil et de la lune. Les anciens Grecs et Romains croyaient que, chaque jour, Aurore parcourait le ciel dans son chariot pour prĂ©venir son frĂšre et sa sƓur de l'arrivĂ©e d'un nouveau jour. En observant les aurores borĂ©ales emplir le ciel, il est facile d'imaginer comment cette histoire a vu le jour. Les Aurores BorĂ©ales Familiarisez-vous avec ce spectacle de lumiĂšre hypnotisant offert par la nature. Notre page sur les Aurores borĂ©ales contient des informations sur L'origine de ces lumiĂšres dans le ciel Les nombreux mythes et lĂ©gendes entourant ce phĂ©nomĂšne Conseils de photographie Comment voir les aurores borĂ©ales en NorvĂšge

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