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VIDÉO- Dans les salles obscures, Jack Sparrow vous en met plein la vue avec du spectaculaire industriel alors que le Festival de Cannes projete une version restaurée du
Filmsur un certain art de vivre dans une Amérique verte comme un paradis perdu, Et au milieu coule une rivière dit avec pudeur, émotion et intelligence, le temps qui passe, les êtres, proches, qui se manquent, les mots qui sortent, tardifs, comme jaillit une source, et surtout l’indispensable communion avec la nature, gage de toute vie spirituelle En lire plus. 4 personnes ont trouvé
Lesfilms à la télé du 7 mai : L’île de Nim, Et au milieu coule une rivière, Astérix et Obélix contre César le 07/05/2013 à 09:32 par La rédaction
Etau milieu coule une rivière Film américain de Robert Redford Avec Craig Sheffer, Brad Pitt, Tom Skerritt Genres Drame, Biopic Durée : 2h03min Bande annonce Et au milieu coule une rivière. L'histoire de deux frères, Norman et Paul Maclean, élevés au début du siècle sous le signe de la religion presbytérienne et de la pêche à la mouche, deux disciplines d'une égale rigueur qui
08lFw. ◆ Top sur 5 4534 L'histoire de deux frères, Norman et Paul Maclean, élevés au début du siècle sous le signe de la religion presbytérienne et de la pêche à la mouche, deux disciplines d'une égale rigueur qui façonneront leur vision du monde. Similaires Mieux notés Populaires Derniers Bande-Annonce ◆ Top sur 5 3406 Out of Africa - Souvenirs d'Afrique Après une déception amoureuse, la jeune Danoise Karen décide de se marier et de s'embarquer pour l'Afrique. Vite délaissée par un mari volage, elle se consacre à la culture des caféiers et fait figure de pionnière. Son amitié pour l'aventurier Denys se transformera en amour mais elle ne saura pas retenir cet homme épris de liberté. ◆ Top sur 5 8262 Sept ans au Tibet A la fin de l'été 1939, l'alpiniste autrichien Heinrich Harrer, premier vainqueur de la face Nord de l'Eiger et qui rêve de conquérir le Nanga Parbat, sommet inviolé de l'Himalaya, accepte de l'argent nazi pour y planter le drapeau à croix gammée. La guerre éclate. Prisonnier des Britanniques à la frontiere de l'Inde, il s'évade. Commence alors la véritable aventure de sa vie une longue errance qui se termine a Lhassa, résidence du jeune dalai-lama avec qui il se lie d'amitié. ◆ Top sur 5 6186 L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford Jesse James fut l'une des premières superstars américaines. On a écrit d'innombrables livres et récits sur le plus célèbre hors-la-loi des Etats-Unis. Fascinants et hauts en couleur, ceux-ci se focalisent le plus souvent sur son image publique et ses exploits... avec un souci tout relatif de la vérité. Ceux que Jesse James pilla, ceux qu'il terrorisa et les familles de ceux qu'il tua ne virent en lui qu'un dangereux criminel. La presse, qui suivit avec passion ses braquages tout au long des années 1870, jetait par contre sur lui et sa bande un regard des plus admiratifs. Homme du sud, ancien guérillero, Jesse aurait agi au nom d'une cause, noble et tragique se venger de l'Union qui avait gâché sa vie avant de le marquer dans son corps. Ses concitoyens, de plus en plus urbanisés, de plus en plus coincés et réduits à une vie d'une désolante banalité, voyaient en lui le dernier des aventuriers. Un mythe vivant... Robert Ford était l'un des plus ardents admirateurs de Jesse. Ce jeune homme idéaliste et ambitieux rêvait depuis longtemps de partager les aventures de son idole. Il était loin de prévoir qu'il entrerait dans l'Histoire comme "le sale petit lâche" qui tuerait Jesse James dans le dos. Mais qui fut vraiment Jesse James, au-delà du folklore et du battage journalistique ? Et qui fut ce Robert Ford, entré à 19 ans dans le cercle des intimes de Jesse, qui réussirait à abattre chez lui l'homme que poursuivaient les polices de dix Etats ? Comment devinrent-ils amis ? Que se passa-t-il entre eux durant les jours et les heures précédant ce fatal coup de feu qui scellerait leurs destins ? ◆ Top sur 5 956 Les Hommes du Président L'enquête des journalistes Carl Bernstein et Bob Woodward du Washington Post sur le scandale du Watergate. ◆ Top sur 5 La Poursuite impitoyable Echappé de prison, Bobby retourne dans sa ville natale au sud des Etats-Unis pour régler quelques comptes. Certaines personnes à la conscience peu tranquille vont le traquer. ◆ Top sur 5 204 Nos plus belles années La vie d'un couple américain, entre 1937 et 1950, à l'époque du maccarthysme. ◆ Top sur 5 85 Des gens comme les autres Calvin et Beth Jarret, couple aisé de la moyenne bourgeoisie américaine, ont deux fils Buck et Conrad. Depuis la mort accidentelle de Buck, la famille est à la dérive. Conrad s'effondre et entre dans un profond état dépressif lorsqu'il apprend le suicide de son amie Karen. ◆ Top sur 5 105 Propriété interdite Pendant la crise économique des années 30, un agent des chemins de fer, Owen Legate, est envoyé à Dodson, petite bourgade du Mississipi, avec pour mission de fermer une large partie des activités ferroviaires la principale source de revenus de la ville, et de licencier du personnel. Il rencontre Alva Starr, jeune fille perdue et principal attrait de Dodson, et entame avec elle une relation amoureuse. Les deux amants devront alors échapper aux griffes de Hazel, la mère d'Alva, et au désir de vengeance des habitants. ◆ Bof sur 5 La Descente infernale David Chappellet est un skieur doué, mais pas pour les relations humaines. La blessure d'un de ses compatriotes lui permet de rejoindre l'équipe nationale pour les jeux olympiques. Mais là encore, David a bien l'intention de faire cavalier seul... ◆ Génial sur 5 L'Ultime randonnée L'histoire de deux motards, l'inepte Little Fauss et l'opportuniste homme à femme, Halsey Knox. ◆ Bien sur 5 Votez McKay Au cours des élections sénatoriales en Californie s'affrontent deux conceptions de la politique, l'idéalisme d'un jeune débutant dans la politique et le cynisme d'un politicien d'expérience. ◆ Bien sur 5 110 Gatsby le magnifique Dans les années 20, près de New York, le jeune Nick Carraway s'installe près de chez sa cousine Daisy, récemment mariée à un riche aristocrate du nom de Tom Buchanan. Immédiatement fasciné par Jay Gatsby, leur voisin, un homme qui semble cacher son mal de vivre derrière de somptueuses fêtes, Nick devient peu à peu l'ami de ce dernier. Il découvre alors que Gatsby a toujours aimé la belle Daisy, et qu'il a le cœur brisé depuis qu'elle a épousé Tom. Afficher plus de films ...
Synopsis Au début du siècle, à Missoula, petite ville du Montana, Norman et Paul Maclean passent une enfance marquée par l’exercice assidu de deux disciplines inculquées par leur père, pasteur la religion et la pêche à la mouche. Autant Norman est sage et discipliné, autant Paul est impulsif et rebelle. Mais leurs différences ne les empêchent pas d’être profondément complices et Norman se laisse bien volontiers entraîner par son frère dès qu’il s’agit de s’amuser. Norman part à l’université et, six ans plus tard, en revient diplômé, ce qui lui permet de postuler un emploi de professeur. Paul, de son côté, est devenu reporter dans le journal local. Les deux frères se retrouvent avec le même plaisir, mais Norman s’aperçoit que Paul est devenu coureur, joueur et alcoolique, cultivant à plaisir la provocation. Norman le récupère parfois au poste de police après ses beuveries. Parallèlement, Norman tombe amoureux de l’excentrique Jessie et obtient un poste d’enseignant à Chicago. Les deux frères se retrouvent de temps en temps pour une partie de pêche et Norman propose maladroitement à son frère de l’aider. Paul refuse et Norman n’ose pas insister. Lors de la dernière partie de pêche qui réunit les deux frères et le père avant le départ de Norman, Paul invente de nouvelles règles et son style personnel fascine Norman et le Révérend qui, tout en restant fidèles à la tradition, sont conscients de la perfection des gestes de Paul. Mais “ la vie n’est pas une œuvre d’art ” et, un soir, Paul est retrouvé assassiné dans une ruelle, la main droite brisée. Les Maclean supportent silencieusement le malheur, réalisant qu’ils n’ont pas su aider Paul. Norman, marié à Jessie, part enseigner à Chicago. Cinquante ans plus tard, Norman se souvient de son passé en pêchant au bord de la rivière. Thème Souvenirs d’une vie Norman Maclean et son frère Paul passent leur enfance dans le Montana entre la pêche et la religion, inculqués par leur père, pasteur. Norman deviendra enseignant tandis que son frère décédera tragiquement. Le récit à la première personne de deux destinées. Distribution Le Révérend Maclean Pasteur presbytérien, il se partage entre ses activités religieuses et les joies de la pêche. Attaché à ses fils, il veut en faire des hommes responsables et honnêtes. Mais il n’adopte pas la même attitude vis-à -vis de chacun d’eux sévère avec Norman, le bûcheur, tout en s’entendant bien avec lui, il semble en revanche faible face à Paul, le rebelle, et ne parvient pas à avoir une emprise sur lui. Il les a tous deux élevés selon des principes rigoureux, leur inculquant la discipline quasi religieuse de la pêche au lancer. Son bureau est un antre, un lieu sacré où il convoque ses fils, le lieu de son autorité. Le temple dans lequel il prêche est en revanche le lieu de ses doutes et, après la mort de Paul, de son autocritique. Norman C’est le narrateur de l’histoire. Sérieux, solide, travailleur, il suit des études universitaires, deviendra professeur de littérature et ira enseigner en ville. Il voue un amour profond à ses parents et reste très attaché aux valeurs familiales. Plutôt austère et sans humour, il tombe curieusement amoureux de Jessie, une fille exubérante. Un lien très fort l’unit à son frère Paul en dépit de leurs caractères opposés et de leurs conceptions de la vie diamétralement différentes. Norman a le goût de l’ordre et le sens de l’effort ; il aimerait ramener Paul sur le droit chemin mais ne sait comment s’y prendre. Taciturne, sombre, maladroit, il se sait moins brillant que son cadet qu’il regarde avec une certaine admiration et dont il jalouse secrètement la belle assurance. À la mort de son frère, il se sent certainement coupable de ne rien avoir osé tenter pour l’aider. Paul Le jeune frère, un “ artiste ”, dira de lui Norman. Plein d’humour, lumineux, charmeur, doué et instinctif, il possède toutes les qualités pour réussir mais se refuse à devenir adulte. D’où son côté casse-cou, bagarreur et flambeur. Il adore la pêche qu’il pratique naturellement depuis l’enfance. Provocateur, il aime aller à l’encontre des préjugés, se faisant un point d’honneur à amener la jeune Indienne au dancing malgré les protestations de ses copains. Derrière la façade de chien fou, se cache un être meurtri qui souffre d’un cruel manque d’amour, un être blessé qui masque son désarroi sous un aspect frondeur. Endetté, il se jette dans la gueule du loup en retournant dans la boîte où il est interdit de jeu, provoquant ainsi sa propre mort. Roué de coups, son corps sera retrouvé dans une ruelle. Jessie Elle a eu une enfance heureuse et une adolescence facile au sein d’une famille méthodiste et fantaisiste. Elle aime s’amuser, danser et rire. Comme toutes ses amies, elle est attirée par le charme de Paul mais choisira la sécurité en la personne de Norman. Elle veut que Norman s’occupe de Neal, son frère. “ Pourquoi ceux qui en ont besoin refusent qu’on s’occupent d’eux ”, dit-elle à Norman après le départ de Neal, le rejoignant ainsi dans son dilemme fraternel. Madame Maclean Effacée, c’est une femme entièrement soumise à son mari. Il émane d’elle une sensation de force sensible, elle souffre en silence quand ses fils s’éloignent. Elle laisse à son mari le rôle d’éducateur et n’intervient jamais dans la discussion pour expliquer le pourquoi du comment à ses enfants. Présente et aimante mais silencieuse, elle symbolise la douceur et la compréhension. Générique Titre original A River Runs Trough It Production Allied Filmmakers, Robert Redford et Patrick Markey Producteur exécutif Jake Eberts Scénario Richard Friedenberg, d’après le roman de Norman Maclean Réalisation Robert Redford Dir. Photo Philippe Rousselot AFC Ingénieurs du son Hans Roland et Gary Rydstrom Décors Jon Hutman Costumes Bernie Pollack et Kathy O’Rear Musique Mark Isham Orchestrateur et dir. Ken Kugler Montage Lynzee Klingman et Robert Estrin Monteur son Richards Hyms Conseillers artistiques Jean Maclean Snyder et Joel Snyder Interprétation Norman Maclean /Craig Sheffer Paul Maclean /Brad Pitt Révérend Maclean /Tom Skerritt Mrs. Maclean /Brenda Blethyn Jessie Burns /Emily Lloyd Mrs. Burns /Edie McClurg Neal Burns/ Stephen Shellen Paul, jeune/ Vann Gravage Mabel /Nicole Burdette Rawhide/ Susan Traylor Chub Michael /Cudlitz Conroy /Rob Cox Humph /Buck Simmonds Mr. Burns/ Fred Oakland Ken Burns/ David Creamer Tante Sally/ Madonna Reubens Oncle Jimmy/ John Reubens Norman, vieux/ Arnold Richardson Film 35 mm Couleurs 1/1,66 Son Dolby Stéréo Distribution AMLF Sortie France 20 janvier 1993 N° de visa 81 913 Durée 2h03 Autour du film Des Américains bien tranquilles “ Dans notre famille, nous ne faisions pas clairement le partage entre la religion et la pêche à la mouche ”, clament en chœur Maclean et Redford en ouvrant leur récit. La famille, la religion et la nature tels sont les principes d’une éducation où les choses essentielles ne sont jamais dites mais se devinent à travers les gestes et les regards. À l’image du livre, le film se présente comme une chronique sans psychologisme, une sorte de poème, d’hymne à la nature avec ses paysages grandioses et sauvages. Mais aussi ses joies simples et plus particulièrement celles que procure la pêche à la mouche avec les gestes appris, répétés, sublimés du lancer de ligne. Dans son premier film, Des Gens comme les autres, Robert Redford décrivait les ravages du non-dit dans une famille ordinaire. Dans Milagro, il illustrait l’importance de la nature et la nécessité de la protéger. Avec ce troisième film, il réunit ces deux thèmes à travers une histoire qui plonge dans un passé révolu. Et au milieu coule une rivière prend la forme d’un long flash-back sur une certaine Amérique disparue, d’un constat doux-amer sur la désuétude dans laquelle sont tombées des valeurs comme la foi, l’honneur ou la famille… Symbolique, la pêche s’identifie avec les principes rigides que le père veut inculquer à ses fils le silence, la patience, la maîtrise de soi, un sens de l’harmonie. Les caractères se dessinent très jeunes inventif, Paul échappe aux mouvements codés pour innover, pour tenter l’aventure, alors que Norman applique à la lettre l’enseignement du père. Redford s’est mis tout entier dans ce film, devenu membre de cette histoire de famille jusqu’à incarner lui-même la voix de Maclean. Cette voix-off qui structure tout le déroulement du film devient triplement symbolique elle est celle de l’écrivain qui raconte son histoire, celle de son personnage et bien sûr celle du réalisateur qui endosse le rôle de Maclean. Une manière de boucler la boucle. Redford a, lui aussi, vécu une jeunesse tumultueuse et rebelle. Il avait le même caractère que Paul mais aussi des points communs avec Norman, comme la passion de la littérature. “ C’est grâce à la littérature que j’ai pu comprendre la révolte de Paul qui grondait en moi et la surmonter, dit-il. Quelque part, le Norman en moi a survécu au Paul ”. “ Il faut s’intéresser à l’autre quand il est dans le besoin, mais on ne sait pas comment l’aider ”. Ce dernier sermon du père s’adresse aussi bien à Norman qu’à lui-même, mais également à Jessie qui a connu ce problème avec son frère. En fait, tout le monde est concerné par ces propos car chacun éprouve du mal à communiquer avec les êtres chers. On se doit de surmonter ses blocages, tel est le message du révérend, où se devinent ses remords et son amertume. À la fin, il reste à Norman, vieilli et solitaire, les souvenirs et la rivière. “ À la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière ”, commente-t-il. “ Ce livre a quelque chose de zen , dit Redford. C’est un livre mystique dont le succès immense renvoie à l’attrait actuel pour l’Amérique d’avant la chute. ” Une manière secrète et délicate de traquer les derniers paradis perdus. Danièle Parra Autres points de vue La pêche à la mouche comme parabole “ Que l’œuvre ait séduit Robert Redford, dont on connaît le militantisme obsessionnel du retour aux sources du “ Pays du Premier Homme ”, ne surprendra pas. Son rôle dans l’élaboration de plusieurs décrets pour la protection de l’environnement, la rédaction d’un ouvrage sur les légendes de l’Ouest, ses propres origines et son éducation d’immigré écossais dans l’Ouest américain ne pouvaient que le rapprocher de l’œuvre de Maclean, ce fils de pasteur presbytérien qui pratiquait comme lui l’art de la pêche à la mouche, parabole active au centre du récit et du film. Pour Redford, l’affinité première est devenue identification, si l’on en juge par le choix et la direction de l’acteur choisi pour incarner Paul, le plus jeune des deux frères Brad Pitt, qui figure comme son double tant sa ressemblance avec le cinéaste comédien est saisissante. ” Michel Sineux, in Positif, n° 384 janvier 1993. Virilité, nature et religion “ En décrivant un univers viril sans connotation machiste en harmonie avec la nature, Redford reste sincère et fidèle à ses idéaux qui ne datent pas de la dernière mode écolo. Il suit là une tradition américaine assez ancienne, celle d’écrivains panthéistes comme Thoreau ou Emerson. Mais le film lui-même n’est que théoriquement séduisant. Quand Redford s’essaie à nous faire ressentir l’éveil à la nature puis à la société des deux fils d’un pasteur, il n’évite pas les facilités de l’académisme ni celles du romanesque hollywoodien quand il embraye sur une intrigue. Virilité, nature, religion l’équation est bien posée, mais gâchée par une volonté d’illustration trop appliquée. ” Vincent Ostria, in Cahiers du Cinéma, n° 464, janvier 1993. La rivière sans détour “ Les rebondissements de l’action sont trop rares pour qu’on en déflore la délicate construction, et sur ce point Redford a eu la sagesse d’une humilité convenable. Sa transposition archi-respectueuse coïncide parfaitement avec le cinéma dont il favorise l’avènement à travers son école “ libre ”, le Sundance Institute nature, démocratie, tradition et humanisme.” Olivier Séguret, in Libération, 23 janvier 1993. Pistes de travail Robert Redford, acteur et réalisateur Retracer l’itinéraire de Robert Redford en mettant en parallèle sa carrière d’acteur et son travail de réalisateur. On mettra ainsi en avant sa position paradoxale de star adulée et d’auteur soucieux de délivrer un message. Évoquer comment son engagement s’est traduit par diverses livre au film Raconter le long cheminement qu’a représenté l’élaboration du film à partir du moment où Robert Redford a souhaité entreprendre l’adaptation du roman de Maclean. Se heurtant tout d’abord au refus catégorique de l’écrivain, le réalisateur entreprend de lui proposer un droit de regard sur le scénario. À partir de là , suivre la longue genèse du métaphore de la pêche Expliquer le principe de la pêche à la mouche; en quoi c’est un art de l’apparence destiné à tromper le poisson, et en quoi il est une métaphore du cinéma. Montrer comment sont filmées les scènes de pêche, comment la pêche est conçue comme un moyen d’appréhender la nature. Étudier comment les scènes de pêche reflètent l’état psychologique des personnages, soulignent leur évolution, leur caractère, leur union et leurs désaccords. L’importance de la famille Montrer l’importance de la famille dans le film, comme chez les poètes et les philosophes “ transcendentalistes ” – Ralph Waldo Emerson 1803-1882, Henry David Thoreau 1817-1862, Mark Twain 1835-1910 ou Jim Harrison né en 1937. Recenser les scènes significatives des relations entre les enfants et les parents. Comment se dessine petit à petit la figure du père ? Comment, en tant que pasteur, il se pose en garant d’un ordre divin au sein même de l’ordre naturel et familial? Une histoire personnelle Il semble intéressant de souligner à quel point Robert Redford s’est approprié cette histoire, la faisant entièrement sienne. Illustrer cette idée en mettant en lumière les similitudes entre la personnalité du metteur en scène et celle de ses personnages, notamment dans sa manière de se projeter dans ceux, très contrastés, des deux frères. Richesse du cinéma indépendant En créant le Sundance Institute et son festival, Robert Redford a offert au cinéma indépendant américain un lieu de travail et d’expression. Il paraît important de marquer la différence entre les grosses productions hollywoodiennes et ces films novateurs qui bénéficient d’une totale liberté. En s’appuyant sur des exemples, montrer que les auteurs de demain se trouve dans ce riche vivier. Des écrivains utopistes Et au milieu coule une rivière est adapté d’un court roman de Norman Maclean écrit en 1976. Il s’apparente à un courant d’écrivains américains divinisant la nature et célébrant l’Amérique sauvage et immortelle. Définir les caractéristiques de certains de ces auteurs. Proposer la lecture de quelques poèmes de Emerson ou de Thoreau. Montrer la cassette vidéo consacrée à Jim Harrison. Réfléchir à la filiation entre la philosophie “ transcendentaliste ” et l’idéologie du “ politiquement correct ” qui a envahi les États-Unis et dont Redford est l’un des figures emblématiques. Un hymne a la nature Le film se présente comme un hymne à la nature, une nature magnifiée par la beauté contemplative des images. Préciser comment le réalisateur a adapté sa mise en scène à son propos, exprimant sans cesse la fusion entre l’homme et la nature. Mise à jour17-06-04 Expériences Quelques films écologistes C’est surtout à partir des années 70 que les préoccupations écologiques apparaissent au cinéma. Et au milieu coule une rivière s’inscrit dans cette lignée de films qui, en exaltant la beauté des paysages, restituent le lien sacré qui unit l’homme aux éléments naturels. Louisiana Story 1940 de Robert Flaherty Le grand documentariste américain, Robert Flaherty qui réalisa des documentaires nourris de la fiction, fut sans doute le premier cinéaste à mettre en scène les rapports de l’homme à la nature non tant son Homme d’Aran qui décrit l’enracinement de l’homme dans une nature hostile, que Louisiana Story qui, au début du film, montre la profonde harmonie qui unit un père et un fils aux mystérieux bayous de la Louisiane. Chez Flaherty, ce sont les “ couleurs ” du noir et blanc qui suggèrent cette osmose, tandis que Redford l’exprime à travers le fonctionnement du “ leurre ” que requière la pêche à la mouche l’art du cinéma pour l’un, l’art de la pêche pour l’autre. La Forêt interdite 1958 de Nicholas Ray Nick Ray réalise avec La Forêt interdite un poème d’une grande beauté formelle, un hommage à la splendeur du monde et un avertissement au risque de destruction qu’il encourt. Dans les marais de Floride, peuplés d’une faune fabuleuse, un garde-chasse tente de faire respecter les lois écologiques et se heurte à un chasseur d’oiseaux. On est ici au cœur d’un Éden sauvage décrit avec un lyrisme tellurique. Dersou Ouzala 1974 d’Akira Kurosawa Kurosawa pénètre dans les steppes glacées de Sibérie en posant un regard ému sur une nature encore vierge. Un trappeur mongol initie un topographe russe aux lois de la survie et lui apprend la nécessité de la solidarité. Outre un lieu de contemplation, la nature y apparaît comme un lieu de confrontation initiatique, au sortir duquel l’homme se retrouve face à sa condition. Jeremiah Johnson 1972 de Sydney Pollack Robert Redford exprimait déjà des valeurs écologistes en 1972 dans Jeremiah Johnson. Dans cette histoire d’un homme qui renie la société pour aller vivre dans des montagnes inviolées, il personnifie la quête d’une nouvelle vie, libérée des contraintes de la civilisation. Cette œuvre marquante exalte la communication de l’homme avec la nature et la possibilité d’inventer d’autres lois, en dehors de celles édictées par la société. En adoptant un rythme volontairement lent, le film fait ressentir de l’intérieur un nouveau mode de vie, une existence entièrement tributaire des éléments naturels. Ce retour à la mère-nature, auréolée de vertus protectrices, véhicule souvent de douces illusions et d’amères déceptions. Délivrance 1971 de John Boorman Un film comme Délivrance verse une douche froide sur cette démarche utopiste. À travers la virée de quatre citadins venus se ressourcer en entreprenant la descente en canoë d’un fleuve destiné à disparaître, le réalisateur les plonge dans un cauchemar tragique. Ici, la vie primitive est apparentée à une régression mentale précipitant les personnages au cœur de l’horreur. Le message est clair la nostalgie de l’Éden n’est plus de mise, l’homme moderne doit s’accommoder de la civilisation, car cette région sans pollution est aussi le berceau d’une dégénérescence inquiétante. Le retour à la nature peut aussi être dangereux et meurtrier, c’est ce que nous clame ce film violent qui contrebalance, non sans un certain cynisme, la quête du paradis perdu cher à Robert Redford.
Planète Les guerres de l’eau aux Etats-Unis 6/6. Dans le Montana, la rivière Blackfoot célébrée par l’écrivain Norman Maclean a été souillée par l’élevage, les exploitations forestières et les mines. Article réservé aux abonnés Après avoir arpenté les prairies du Montana en pick-up, Jerry O’Connell s’approche des rives de la rivière Blackfoot. Tumultueuse, enluminée par le soleil couchant, surplombée par les pins et la roche qui tombe à pic. Puis il saisit son livre jauni et en lit à haute voix les dernières pages. Emu, comme à chaque fois C’est ici que Norman Maclean pêcha à la mouche pour la dernière fois avec son frère Paul », avant l’assassinat de ce dernier, assure Jerry O’Connell. Norman Maclean 1902-1990, pour les amateurs de littérature, est l’auteur, en 1976, de la nouvelle La Rivière du sixième jour Seuil, 1993, écrite au soir de sa vie et qui raconte son amour pour son frère Paul et la pêche à la mouche dans la rivière Blackfoot. Pour le public cinéphile, c’est le film Et au milieu coule une rivière, de Robert Redford, avec Brad Pitt qui joue le rôle de Paul Maclean, sorti en 1992. Un hymne à cette nature du Montana, qui provoqua un engouement pour la pêche à la mouche et qui est devenu l’une des fiertés de Missoula, petite ville nichée dans une vallée glaciaire. Une vie à laquelle s’identifie Jerry O’Connell, qui cent fois a arpenté la rivière pour revivre chaque scène du roman. Sauf que le film tient de la légende. Nulle scène ne fut tournée sur les lieux. Il aurait même pu s’intituler Et au milieu coule une rivière… polluée ». Car, à la fin du XXe siècle, la rivière ne comptait plus la moindre truite. Nul ne pêchait dans la rivière Blackfoot. Les autorités ne se donnaient même pas la peine de décompter les poissons », raconte David Brooks, patron de l’association des pêcheurs à la truite du Montana. Souillée par le bétail des propriétaires de ranch et les exploitations forestières, contaminée à sa source par une mine de plomb et de zinc et étouffée en aval par un barrage hydroélectrique et une scierie, à l’entrée de Missoula la Blackfoot River n’existait plus qu’en rêve. Pour incarner l’Ouest sauvage et montagneux, Robert Redford a préféré aller tourner plus à l’est, au nord de la rivière Yellowstone, dans la petite ville de Livingston à l’allure plus vintage » que Missoula et plus accessible. Quant aux habitants de Missoula, ils se sont trouvés fiers et honteux. Fiers de leur célébrité – comme le rappelle le fils de l’écrivain, John Maclean, le roman séduisit à la fois les amateurs de littérature et les pêcheurs –, honteux des maux dont ils étaient responsables. Les gens étaient outrés que le film ne soit pas tourné à Missoula », rapporte David Brooks. Piqués au vif, ils ont rendu, un quart de siècle après le tournage du film, la rivière digne du roman de Maclean. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
L’affiche La sélection Les jurys Le palmarès Les évènements Les médias L’actualité . 0830 Mise à jour . 1528 Photo du film A River Runs Through It Et au milieu coule une rivière © alizé production Connu pour ses performances d’acteur, l’Américain Robert Redford fait ses débuts de réalisateur en 1980 avec le mélodrame Ordinary People Des gens comme les autres, qui lui vaut l’Oscar de la mise en scène. En 1992, il signe son troisième long métrage A River Runs Through It, une adaptation du livre autobiographique de Norman Maclean qui évoque, sur un mode lyrique, sa jeunesse dans le Montana. Cannes Classics propose de revoir ce chef d’œuvre en copie restaurée. A River Runs Through It raconte l’histoire de deux frères, interprétés par Craig Sheffer et Brad Pitt, élevés au sein d’une communauté régie par des valeurs presbytériennes et par l’amour de la pêche à la mouche que leur a légué leur père. Liés l’un à l’autre par cette rivière durant toute leur enfance, leurs personnalités que tout oppose les poussent à emprunter des chemins de vie différents. Norman Maclean décrit ce récit comme l’histoire d’une famille unie, où les gens n’avaient pas appris à se parler. Le film va peut-être un peu plus loin il montre ce qu’il en coûte d’aimer quelqu’un qui court à sa perte, en sachant qu’on ne pourra pas l’aider. Au-delà du lien fraternel et des souvenirs d’enfance dont il est question, Robert Redford a fait de ce récit un véritable hymne à la nature, une cause qui lui est chère, à travers des plans qui célèbrent la beauté des paysages et apportent grâce, sensibilité et authenticité à l’histoire. A River Runs Through It est considéré comme l’un des plus beaux films de Robert Redford pour lequel son directeur de la photographie, Philippe Rousselot, a remporté l’Oscar de la meilleure photographie. Cannes . 1439A RIVER RUNS THROUGH IT de Robert REDFORD - Bande annonce Une présentation de Pathé. Scan 4K et restauration 4K à partir des négatifs 35mm originaux image et son. Restauration réalisée par Pathé au laboratoire Technicolor France pour l’image en collaboration avec Philippe Rousselot, chef opérateur du film, et le Diapason pour la restauration sonore. Focus Le même jour Infos et Communiqués Et au milieu coule une rivière, l’ode à ... Haut de la page
Et au milieu coule une rivière A river runs through it Robert Redford Etats-Unis / 1992 Générique Réalisateur Robert Redford Réalisateurs seconde équipe Paul Ryan, Steve Perry, Patrick Markey Assistants réalisateurs J. Stephen Buck, Kaaren F. Ochoa Scénariste Richard Friedenberg Auteur de l'oeuvre originale Norman Maclean d'après le roman "A River Runs Through It" Sociétés de production Allied Filmmakers London, Wildwood Enterprises Producteurs Robert Redford, Patrick Markey Coproducteurs Annick Smith, William Kittredge, Barbara Maltby Producteur délégué Jake Eberts Directeur de production Jerry L. Ballew Distributeur d'origine AMLF Directeur de la photographie Philippe Rousselot Ingénieur du son Gary Rydstrom Compositeur de la musique originale Mark Isham Auteurs des chansons préexistantes Harry B. Smith "The Sheik of Araby", Mort Dixon "Bye Bye Blackbird", Ray Gilbert "Muskrat Ramble", Francis Wheeler "The Sheik of Araby", Irving Cohn "Yes! We Have No Bananas", Frank Silver "Yes! We Have No Bananas" Compositeurs des chansons préexistantes Ted Snyder "The Sheik of Araby", Ray Henderson "Bye Bye Blackbird", Edward " Kid " Ory "Muskrat Ramble", Irving Cohn "Yes! We Have No Bananas", Frank Silver "Yes! We Have No Bananas" Interprète des chansons préexistantes Prudence Johnson "Bye Bye Blackbird" Chorégraphe Miranda Garrison Directeur artistique Walter Martishius Décorateur Gretchen Rau Costumiers Bernie Pollack, Kathy O'Rear, Elizabeth Barber pour les costumes féminins, Amelia C. Andrews pour les costumes masculins Maquilleurs Jean A. Black, Gina Homan, Anne Pattison Coiffeurs Bunny Parker-Adamson, Anne Morgan, Karen O'Connor, Tenita A. Parker Monteurs Lynzee Klingman, Robert Estrin, Brent White montage additionnel Script Cynthia Upstill Régisseur Jerry L. Ballew Directeur de casting Elisabeth Leustig Coordinateur des effets spéciaux Richard Stutsman Cascadeurs John Robotham, Dan Barringer, Jason Borger, David Burton, John Dietsch, Annie Ellis, Tracy Keehn-Dashnaw, Noon Orsatti, Stagg Summers Photographes de plateau Joel Snyder, D. Gorton, John Kelly, Bill Coleman Interprètes Craig Sheffer Norman Maclean, Brad Pitt Paul Maclean, Tom Skerritt le revérand Maclean, Brenda Blethyn Madame Maclean, Emily Lloyd Jessie Burns, Edie McClurg Madame Burns, Stephen Shellen Neal Burns, Joseph Gordon-Levitt Norman jeune, Vann Gravage Paul jeune, Nicole Burdette Mabel, Susan Traylor Rawhide, Michael Cudlitz Chub, Rob Cox Conroy, Buck Simmonds Humph, Fred Oakland Monsieur Burns, David Creamer Ken Burns, Madonna Reubens la tante Sally, John Reubens l'oncle Jimmy, Arnold Richardson Norman âgé, MacIntyre Dixon le sergent de police, William Hootkins Murphy, Al Richardson Mister Murchison, Jess Schwidde Mister Sweeney, Chuck Adamson Harry, le rédacteur en chef, Rex Kendall un journaliste, Jack Kroll un journaliste, Martina Kreidl la secrétaire du journal, Noah Snyder le coursier du journal, Margot Kiser Sal, Philip A. Braun le donneur de cartes chez Lolo, Tracy Mayfield le videur chez Lolo, Anne Merrem une prostituée chez Lolo, Chuck Tweed l'ivrogne en prison, Prudence Johnson la chanteuse du pavillon, D. Gorton le présentateur au pavillon, Lincoln Quesenberry l'ivrogne dans la ruelle, Hawk Forssell le videur du speakeasy, Jim Dunkin le barman du speakeasy, Jacob Snyder le pianiste, Kathy Scharler la serveuse du speakeasy, Don Jeffery le croupier au blackjack, Byron Dingman un client du speakeasy, Cecily Johnson une cliente du speakeasy, Caleb Shiff John jeune
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